Lesyndicat Atomprofspilka (syndicat des travailleurs de l’énergie atomique en Ukraine) demande des actions urgentes pour éviter une catastrophe : Adresse du personnel de la centrale nucléaire de Zaporizhia à la communauté mondialeLe sentiment d’anxiété profonde pour l’avenir, la peur pour la vie des familles, des proches et des personnes proches de nous, pour le
Le débat sur les OGM fait rage. Tout le monde a son avis à dire, plus ou moins bien renseigné. Bien que les Organismes Génétiquement Modifiés soient autorisés au sein de l’Union Européenne pour l’alimentation animale maïs, soja, colza…, le gouvernement français en a interdit la culture et la commercialisation pour l’alimentation humaine. Pourquoi ? Arguments environnementaux, sanitaires… Mais surtout politiques. Les Français sont majoritairement contre les OGM. À tort ? Prenons un peu de recul, regardons l’avis des scientifiques. Quels sont les avantages et inconvénients des OGM ? Les conséquences sur l’environnement et la santé sont-elles négatives ? Entrons en détail dans les arguments des deux parties pour répondre à la question les OGM, pour ou contre ?Vous trouvez l’article trop long ? J’ai fait un résumé concis à la fin ! Un Organisme Génétiquement Modifié, c’est quoi ?Définition d’un OGMUn OGM – ou Organisme Génétiquement Modifié – est créé en laboratoire en introduisant manuellement un ou plusieurs gènes dans l’ADN d’un organisme est très utilisé en agriculture pour rendre une plante intrinsèquement résistante aux agressions extérieures variations de température ou d’humidité, maladies, attaques de la faune, etc. Plutôt utile dit comme ça, non ?On l’utilise également pour mener des études en laboratoire, créer des médicaments ou des hormones comme l’ modification génétique artificielleAu fond, ça n’est que » une modification génétique contrôlée par l’ mutation génétique est un phénomène naturel et aléatoire modifiant l’ADN. Cela entraine la modification des caractéristiques d’un être vivant. Cette transformation arrive spontanément elle est à la base de la théorie de l’évolution de a simplement détourné ce processus à son avantage, créant les au long de l’article j’utilise l’acronyme OGM pour ne parler que des plantes OGM utilisées en agriculture, car c’est l’utilisation que l’on questionne le plus dans les milieux non scientifiques, les médias ou les débats écologiques. Mais, évidemment, les OGM ne s’arrêtent en réalité pas à ces et éthique jouer l’apprenti sorcier pour contrôler la natureOn sent au fond qu’il y a quelque chose qui cloche. Le principe même des OGM, c’est que l’Homme contrôle la nature pour en faire son outil, la faire correspondre à ses besoins. L’Homme se permet donc cupidement d’utiliser la nature, en se déclarant supérieur à elle, alors qu’il en fait lui-même partie. On peut donc voir les OGM comme contrôler le monde sauvage, n’est-ce pas ce qu’on fait depuis des millénaires ?Depuis les premières traces de l’agriculture en 14 000 av. J-C, on impose à certaines plantes de pousser à certains endroits pour nourrir l’Homme, puis on sélectionne les plus grosses ou les plus résistantes pour les 10 000 av. J-C avec l’élevage, on force certains animaux à vivre, éventuellement travailler et mourir pour 1850 c’est l’emballement on détruit, on construit, on remodèle… Bref, la nature n’est qu’un outil, parfois un souci, qu’on contourne toujours pour assurer notre survie et plus récemment notre OGM ne sont qu’un outil de plus pour modifier notre environnement, qui est pourtant bien plus mal perçu que l’élevage ou les carrières de on y pense, la modification génétique des organismes, c’est la version poussée de la sélection des graines. Quelle différence entre les impacts des OGM et ceux des plantes sélectionnées pour leurs caractéristiques avantageuses pour l’Homme ? Car aujourd’hui, tout ce que nous mangeons – même les légumes du marché – est issu de 10 000 ans de sélection et refusent les OGM en comparant l’Homme à un apprenti sorcier, qui essaye de contrôler toujours plus les mécanismes de la vie sans vraiment connaitre le résultat final. Tout comme on a choisi d’exploiter les énergies fossiles sans savoir que cela causerait le réchauffement planétaire, on a pratiqué la modification génétique sans savoir ce que cela causerait. Peut-être des problèmes de santé, la destruction des sols, des écosystèmes…1Cependant, si on a joué les apprentis sorciers au début, on a maintenant un peu de recul pour étudier les conséquences des OGM. Les premiers organismes génétiquement modifiés ont fait leur apparition dans les champs il y a une trentaine d’ vraiment dire qu’on ne sait pas ce qu’on fait ? La réalité est que les recherches scientifiques sur les OGM se comptent par milliers. Depuis 30 ans, ils sont surveillés de les gros méchants qui fabriquent des OGM !OGM et conséquences sur la santéLa majorité des études de surveillance des OGM portent sur leurs potentiels impacts sur la santé. C’est en effet la première inquiétude de beaucoup de citoyens. Selon certains, les OGM pourraient causer des tumeurs23, des maladies, des allergies et autres vrai ?Il est vrai que ceux qui mènent les études scientifiques, autant que ceux créant les OGM, ont peut-être des conflits d’intérêt, ne sont pas objectifs, voire orientent leurs recherches selon leurs financements. On manque de confiance, tant dans l’État que dans les scientifiques, donc on remet tout en doute. Et c’est une bonne chose ! Mais il faut également savoir accepter ce qui semble être la vérité lorsqu’un consensus général sur les conséquences des OGM, il semble y avoir un consensus très clair aucun impact sur la santé humaine causé par la consommation d’OGM n’a été trouvé. Des scientifiques ont étudié et compilé les résultats de nombreuses études pour arriver à cette conclusion aucun effet sur la santé n’est détecté, ni lors d’études portant sur les humains45, ni même lors de celles menées chez les animaux à long terme et sur plusieurs générations6 .La plus grosse preuve de l’absence d’inconvénients des OGM pour la santé reste l’observation des animaux d’élevage. Des milliards d’animaux sont nourris aux OGM depuis une vingtaine d’années, entre autres les cochons qui ont un ADN à 98% identique au nôtre. Or, aucune différence sur leur santé n’a été constatée depuis l’introduction des OGM dans leur alimentation – alors qu’une épidémie n’aurait pas pu passer plus de 30 ans, des associations françaises et ONG comme Les Amis de la Terre ou Greenpeace dénoncent le danger des OGM, clament des risques pour la santé. Mais depuis plus de 30 ans que les scientifiques cherchent ces effets nocifs, à travers des centaines d’études, d’instituts différents et parfois indépendant, à court et long terme, ils ne trouvent peut malgré tout critiquer ces pas trouver de lien ne peut techniquement pas prouver qu’il n’y en a pas. Mais ne pas trouver de lien malgré tant d’études semble au moins dire que les risques sont très peu probables ou, peut-être, qu’on ne sait pas quoi chercher….Le risque vient surtout du fait qu’on ne sait pas jusqu’où l’Homme pourrait aller dans ses mutations génétiques, et le fait qu’il n’y a pas d’impacts avec les OGM actuellement commercialisés ne prouve pas qu’il n’y en aura d’études portent sur les animaux les résultats pourraient être différents sur l’Homme et ne prennent pas en compte l’ effet cocktail » subit par notre organisme, c’est-à-dire la diversité de substances chimiques en contact avec le corps chaque finir concernant la santé, nous – habitant de pays aisés – avons la chance de pouvoir nous inquiéter des impacts potentiels des OGM car nous n’en dépendons pas. Cependant, certains pays reposent sur ces innovations génétiques nous seulement pour assurer la récolte mais parfois également pour diminuer le nombre de carences grâce à une céréale enrichie en nutriments comme le Golden Rice par exemple, que j’aborde dans la suite de l’article.OGM et impacts sur environnementLa deuxième inquiétude majeure est l’impact des cultures OGM sur l’ gènes incompatibles avec la natureN’oublions pas que toutes les mutations qu’on introduit artificiellement peuvent théoriquement arriver naturellement et sans intervention extérieure avec une probabilité très faible. Cependant, certains gènes choisis en laboratoire n’auraient sûrement jamais été sélectionnés par l’évolution. Pourquoi ? Parce qu’ils sont incompatibles avec les écosystèmes. Par exemple, certaines souches OGM ont des gènes de stérilité – incompatibles avec le principe même d’avantage évolutif d’une espèce. Pour l’Homme, en revanche, cela présente des avantages l’OGM ne se reproduira pas avec des plantes sauvages, mais surtout cela assure au vendeur de graines que le paysan devra lui racheter des semences l’année d’après problème social dont je reparle plus bas. Ces mutations contre-nature » sont dénoncées. Quels sont les impacts sur les organismes naturels ? Pour le moment, aucune n’a été déséquilibre des écosystèmesLes OGM pourraient perturber ou déséquilibrer les écosystèmes, diminuer la biodiversité en tuant les insectes et mauvaises herbes ou encore causer le développement de résistances aux ces conséquences ne sont pas propres aux OGM. Ce sont les impacts de l’agriculture conventionnelle et même bio, souvent basée sur des monocultures et sur l’application d’intrants destinés à détruire la biodiversité nuisant au développement de la culture plantes OGM, plus résistantes, pourraient déséquilibrer l’écosystème en étant sélectionnées par la nature face aux autres plantes non OGM et moins résistantes… Tout comme les plantes sélectionnées par l’Homme depuis l’apparition de l’agriculture pour leurs caractéristiques avantageuses ! Les OGM ne seraient donc pas plus dangereux que l’agriculture pousse de soja …Des gènes insecticides impactent la biodiversitéQu’en est-il de certaines plantes créées pour produire une protéine insecticide, qui tue les insectes nuisibles et donc appauvri la biodiversité et la chaîne alimentaire ? Cette baisse de biodiversité serait compensée par un autre phénomène la moindre utilisation de produits chimiques, ces derniers étant clairement néfastes pour l’environnement et la biodiversité. Or, en moyenne, on utilise 37% de moins de pesticides sur les cultures OGM7.Quant au transfert de gène entre espèces, par exemple dans le cas où un gène de résistance aux herbicides migrerait vers les mauvaises herbes, pour l’instant les suivis n’ont pas reportés de conséquences des OGM sur l’environnement sont-elles vraiment négatives ?La conclusion d’un rapport de l’Académie Nationale des Sciences aux État-Unis, étudiant l’ensemble des études et connaissances sur les OGM, est ferme. Il n’a pas été trouvé d’effets néfastes pour l’environnement dus à l’utilisation de cultures OGM. Quant à la biodiversité, loin de la diminuer, elle l’a parfois légèrement bénéfices sont mitigés et dépendent évidemment de la souche OGM et du contexte. Mais, globalement, de nombreux OGM tendent à réduire la quantité de pesticides appliquée. De nombreux scientifiques avancent qu’il n’y a pas plus d’impacts environnementaux néfastes entre l’agriculture conventionnelle voire bio et les cultures OGM4.OGM et liens politiques et financiersDes graines plus chèresD’un point de vue social, les semences OGM sont plus chères que leurs équivalents non OGM. Ces plantes artificielles pourraient donc accélérer l’appauvrissement des une métanalyse conclu qu’en moyenne l’adoption des OGM a augmenté le profit des agriculteurs de 68%7. Cela est dû à l’augmentation de la production et la diminution de l’achat d’intrants engrais, pesticides et autres produits chimiques.Les paysans dépendantsCette partie-là est pour moi LE gros inconvénient des d’abord, les graines modifiées sont vendues par de grosses entreprises dont le seul but est l’augmentation des profits. Les souches, parfois rendues stériles, doivent être rachetées chaque année ou entretenues avec des produits rend les agriculteurs dépendant des intrants chimiques et des fournisseurs de semences génétiquement modifiées. Or, ces fonctions sont assurées par quelques groupes qui gardent le monopole sur les productions agricoles – comme le fameux Monsanto. Ces industriels recherchent le profit et ne résonnent qu’à court terme. Or, les OGM sont comme toute autre invention humaine ce n’est pas l’invention elle-même qui peut être problématique, mais son utilisation. Le monde d’aujourd’hui étant gouverné par l’argent, qui sait ce que les industriels trouveront ensuite pour générer des vraiment demander l’arrêt des OGM ?Les avantages des OGMVous l’avez vu les arguments contre les OGM ne sont pas toujours fondés. Malgré tout, la population crie au scandale et pourquoi les chercheurs ont continués à créer des organismes génétiquement modifiés, malgré les polémiques constantes ?Les impacts positifs sur l’environnement des cultures OGM, grâce à une meilleure productivitéEn premier lieu, les OGM ont été inventés pour augmenter la production agricole sur une surface, avec un moindre travail. En moyenne, l’adoption des OGM augmenterait la productivité d’une culture de 22%7. Et c’est essentiel sur certaines cultures comme le soja, où chaque hectare supplémentaire serait grignoté sur la forêt Amazonienne !Pour une même production alimentaire, les champs OGM demandent moins de surface et moins de produits chimiques. Ces bénéfices environnementaux justifient l’utilisation de plantes plus, on l’a vu dans les prétendus inconvénients des OGM, la diminution de l’utilisation de pesticides a un impact positif sur la source d’alimentation indispensable pour certains paysAujourd’hui, les OGM apparaissent comme une opportunité pour les pays du tiers monde souffrant de sous-nutrition. Un exemple très connu est le Golden Rice10. C’est un riz qui a été modifié pour produire des vitamines A dans les grains, plutôt que dans les feuilles, en utilisant une enzyme du maïs. D’après une étude, il remplace effectivement une source de vitamine A8, ce qui est salvateurs dans des pays où le régime peu varié manque en l’OMS, 250 millions de personnes dans le monde souffrent d’une carence en vitamine A, pouvant causer la cécité et la exemples montrent que les OGM pourraient améliorer notre santé et surtout celle des populations pauvres du soja pauvre en graisses saturées, des carottes riches en calcium, etc. L’avancée de la science grâce aux OGMEn dehors des applications agricoles, les OGM sont utilisés dans certaines études scientifiques avec des rats OGM par exemple ou des poissons fluorescents, malgré les controverses spécistes, pour produire des médicaments ou substances médicinales insuline par levure modifiée, de l’anticoagulant, etc. Ces organismes aident indéniablement la science et la médecine à les OGM, pour ou contre ?Alors, les OGM, poison pour la santé ? Destructeur de l’environnement ? Ou solution à la faim dans le monde ? Une chose est sûre de nombreux scientifiques sont du même avis…Le débat sur les OGM et l’avis des scientifiquesQuand on parle d’OGM, les avantages et inconvénients sont souvent méconnus. On fait face à beaucoup de désinformation. Malgré tous les bénéfices vus dans cet article, certaines associations restent fermement contre les pour leur répondre que plus de 100 prix Nobels, de physique, chimie et médecine principalement, ont signé un appel à Greenpeace et au gouvernement pour cesser les actions anti OGM 10.Ils veulent défendre les OGM et biotechnologies, qui sont sans danger, saines et devraient être le bien du Tiers Monde. Ces régions pauvres ont désespérément besoin de cultures avec une productivité accrue et une meilleure valeur aussi, à plus court terme, pour réduire les impacts de l’agriculture conventionnelle. Les OGM pourraient contrebalancer l’utilisation abusive de pesticides et la déforestation pour gagner des terres cultivables. Des informations complémentaires sont disponibles là. » We urge Greenpeace and its supporters to re-examine the experience of farmers and consumers worldwide with crops and foods improved through biotechnology, recognize the findings of authoritative scientific bodies and regulatory agencies, and abandon their campaign against GMOs » in general and Golden Rice in particular. Nous demandons à Greenpeace et ses partisans de reconsidérer l’impact positif des biotechnologies pour les agriculteurs et des consommateurs du monde entier, d’accepter les conclusions des scientifiques et des autorités de régulations, et d’abandonner leur campagne contre les OGM, le Riz Doré en le débat sur les OGM est-il si houleux et complexe ?En fait, le débat sur les OGM est difficile car cette technologie implique une énorme quantité d’organismes, de fonctions et d’utilisations – alimentaires et non alimentaires. De plus, les intérêts économiques peuvent influencer les publications scientifiques et les décisions politiques. Finalement, les avantages et inconvénients des OGM restent les applications alimentaires sur lesquelles je me suis étendue dans cet article, le débat des OGM vient de notre méfiance toujours grandissante pour les industries agroalimentaires. L’hyper-transformation de ce qui nous est proposé aujourd’hui nous pousse à tout remettre en cause. Et grand bien nous fasse !Mais il faut parfois être vigilant les OGM ne sont-ils pas un bouc émissaire, un moyen de détourner notre attention d’autres problèmes bien plus urgents ? Le débat sur les plantes génétiquement modifiées gronde, pendant que d’autres désastres passent conséquences de l’agriculture conventionnelle de manière banques de graines qui diminuent la variété de notre alimentation et la biodiversité problématiques sociales, comme la rémunération convenable des environnemental de la avantages et inconvénients, en résuméPour être honnête, j’étais plutôt contre avant de rédiger cet article. Sans y avoir vraiment réfléchi, j’avais cru les arguments clamés un peu au hasard. Mais, après tout ce que j’ai lu, après avoir listé les avantages et inconvénients des OGM, j’ai dû me rendre à l’évidence les biotechnologies sont probablement une opportunité. Restons simplement raisonnables dans leur les arguments pour et contre les faux arguments contre les OGMBeaucoup de croyances sur les OGM circulent. Les OGM sont dangereux pour la santé. Ils sont à l’origine de cancers et tumeurs ! » => Les études scientifiques sérieuses n’ont trouvé aucune conséquence sur la santé. Depuis 20 ans, le bétail est nourri aux plantes OGM sans aucun impact sanitaire. Les OGM sont contre-nature ! » => Les mutations génétiques arrivent spontanément chez tous les êtres-vivants. On les guide pour utiliser la nature à notre avantage, c’est vrai. Mais autant que quand on bétonise une ville ou qu’on élève des animaux pour les manger… On joue aux apprentis-sorciers on ne connait pas les impacts des OGM ! » => Les conséquences des OGM sont surveillées de près depuis plus de 30 ans. On commence à avoir du recul sur leur utilisation. Les OGM perturbent les écosystèmes, en tuant les insectes et mauvaises herbes par exemple. » => Oui, comme l’agriculture avec ses pesticides et autres produits chimiques. Sauf que les OGM ciblent leur action. Finalement, on n’observe pas d’impacts environnementaux négatifs. Les semences OGM sont plus chères et entrainent la faillite des agriculteurs. » => En moyenne, on observe une augmentation des profits après l’adoption des OGM. Pourquoi ? Une meilleure productivité et moins d’intrants à inconvénients des OGML’inconvénient majeur des OGM est qu’ils permettent un monopole des entreprises qui créent et vendent les semences. Ces groupes raisonnent à court terme. Ils sont prêts à tout pour faire du profit, en dépit de l’environnement et des personnes. Jusqu’où iront-ils ?Le problème n’est pas les OGM, mais l’utilisation qui en est avantages des OGMDes bénéfices environnementaux des cultures OGM meilleure productivité donc moins de surface nécessaire, moins d’intrants pesticides, engrais, etc.. Les OGM peuvent donc éviter la déforestation et la destruction de la biodiversité par les produits les populations pauvres, les OGM sont une opportunité d’aliments plus nutritifs avec moins de moyens. C’est le cas du golden rice, qui contient de la vitamine organismes génétiquement modifiés pas dans les champs, cette fois participent à l’avancée de la science et la création de médicaments. Pour on contre les OGM la réponse des scientifiques est… PourPour résumer, de nombreuses études confirment que les OGM sont une grande avancée technologique, dont il serait dommage de se priver. Ils pourraient diminuer la pollution due aux intrants agricoles chimiques ;diminuer le labour et donc augmenter la qualité des sols et la quantité de CO2 qui y est capté ;augmenter la production sur des surfaces plus réduites donc sauver la forêt ou d’autres terres sauvages ;nourrir des populations à l’alimentation peu variée, sur des terres peu fertiles, et augmenter la qualité nutritionnelle des produits9.Pour beaucoup de scientifiques, cultures OGM riment avec produire plus, sur un espace réduit, avec moins de pesticides et de travail humain, pour obtenir des aliments parfois plus nutritifs. Bien sûr, les méthodes peuvent être critiquées mais seulement au même titre que l’ensemble de l’agriculture les travaux scientifiques arrivent rarement jusqu’à nous et l’avis public garde un avis négatif sur les OGM…Maintenant que vous connaissez les vrais avantages et inconvénients des OGM, je compte sur vous pour enrichir le débat ! Si vous souhaitez protéger la planète à travers votre alimentation, plutôt que refuser les OGM je vous donne 4 critères pour adopter une alimentation écologique et des aliments bien connus dont il faut se méfier. Alors, les OGM, pour ou contre ?Tu trouves ce contenu utile ? Pense à l’enregistrer sur Pinterest pour le retrouver facilement !Et surtout n’oublie pas…Dès aujourd’hui, crée le monde de bisouset à très vite, OGM avantages et inconvénients term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize, Séralini & al., Seralini publiée dans le Nouvel Obs et rapidement critiquée de tous côtés F., Resources, N., & Studies, L. 2016. Genetically Engineered Crops. A., Manzo, A., Veronesi, F., & Rosellini, D. 2012. An overview of the last 10 years of genetically engineered crop safety C., Bernheim, A., Bergé, Kuntz, M., Pascal, G., Paris, A., & Ricroch, A. E. 2012. Assessment of the health impact of GM plant diets in long-term and multigenerational animal feeding trials A literature review. Food and Chemical W., & Qaim, M. 2014. A meta-analysis of the impacts of genetically modified crops. PLoS ONE, 911. G., Qin, J., Dolnikowski, G. G., Russell, R. M., & Grusak, M. A. 2009. Golden Rice is an effective source of vitamin A. The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 89, Pages 1776–1783,.The Nobel Laureates’ Campaign Supporting GMOs, Richard 2018Laureates Letter Supporting Precision Agriculture GMOs, June 29th 2016Image de couverture par Couleur sur Pixabay
Etle poisson gras pour mon petit cerveau. Pas trop de féculents mais si je courre un marathon dans 3 heures alors une bonne plâtrée Je ne pense pas être un cas isolé 0 . 22 avril 2019
L'homme, naturellement végétarien ?Oui. L'homme n'a pas la constitution d'un carnivore. C'est ce que nous disent depuis quatre siècles d'éminents scientifiques, du grand naturaliste anglais John Ray au médecin et chercheur en nutrition américain Neal D. Barnard en passant par ce bon vieux Darwin. Nous n'avons ni les dents acérées, ni les griffes, ni même le système digestif des prédateurs. D'ailleurs, nos ancêtres, affirment-ils, étaient frugivores et granivores. Donc, Les tout premiers hominidés étaient peut-être végétariens, mais, il y a un million et demi d'années, l'Homo erectus, notre ancêtre, chassait et cuisait déjà sa viande! En fait, la physiologie de l'humain - son corps, sa dentition et son système digestif - s'est adaptée pour lui permettre de devenir omnivore. Un peuple comme les Inuits se nourrit presque exclusivement de protéines animales viande et poisson et de graisses depuis la nuit des viande, aliment indispensable ?Oui. Le problème, c'est que la plupart des adolescents et des adultes qui se lancent aveuglément dans le végétarisme ne respectent pas les équilibres nutritionnels essentiels pour éviter les carences. Une étude menée à London Ontario en 1996 sur un groupe de végétariennes de 14 à 19 ans a montré que la majorité d'entre elles n'absorbaient pas suffisamment de protéines, de calcium, de fer et de zinc. D'ailleurs, de nombreux végétariens manquent de fer et de vitamine B12 notre organisme absorbe beaucoup mieux ces deux éléments lorsqu'ils proviennent de la Des millions d'êtres humains dans le monde vivent sans viande - culture ou pauvreté obligent -, car toutes les protéines sont présentes dans la nature en dehors d'elle. Le soja contient 34 % de protéines; le bÅ“uf maigre, seulement 16,4 %. Si bien qu'en 2003 l'American Dietetic Association et les Diététiciens du Canada l'affirmaient " Une alimentation végétarienne, si elle est soigneusement planifiée, peut être appropriée pour les gens de tous les âges. " Le sprinter Carl Lewis, huit fois médaillé d'or aux Jeux olympiques, était végétalien !Le végétarisme, gage de bonne santé ?Oui. Les végétariens souffrent moins de diabète, d'hypertension, de surpoids, de maladies cardiovasculaires et de cancers que le reste de la population. Normal le végétarisme correspond exactement au type de régime faible en gras et riche en fibres, en antioxydants et en nutriments essentiels recommandé par les médecins. En février 2003, les experts de l'Organisation mondiale de la santé réunis à Genève recommandaient d'" opter pour une alimentation végétarienne et les produits de la mer ".Non. Pas évident d'attribuer ces bonnes statistiques uniquement au végétarisme, nous dit l'Institut national de la nutrition. Car les végétariens sont statistiquement plus actifs, plus aisés et s'abstiennent en général de faire usage de tabac et de consommer de l'alcool - causes principales des maladies cardiovasculaires ou cancéreuses. En réalité, bien plus que la suppression de viande, c'est la consommation de fruits et de légumes et l'hygiène de vie qui importent pour rester en santé. On peut être végétarien et se nourrir de frites et de gâteaux !Le végétarisme, geste pour le bien-être animal ?Oui. En 2003, au Québec seulement, 140 000 bÅ“ufs, 8 millions de porcs et 162 millions de poulets étaient abattus pour la consommation humaine. Or, malgré notre conscience accrue de la souffrance animale, les conditions d'élevage ont peu évolué. Les cochons ont toujours les dents limées, les oreilles et la queue coupées ; les veaux sont retirés de leur mère à 8 jours et tués à 100 ; les poulets sont entassés à une dizaine par mètre carré. Tout cela contribue directement aux zoonoses, maladies transmissibles à l'homme grippe aviaire, SRAS, etc., et à une large consommation d'antibiotiques⤦ qui se retrouvent dans nos aliments !Non. Les éleveurs, affirment leurs fédérations, sont les premiers à vouloir le bien-être des animaux mieux ils seront traités, plus ils seront productifs. Une commission de travail sur le bien-être animal, regroupant tous les producteurs, a même été créée en 2002. Des codes de bonne pratique existent dans tous les secteurs. La présence d'antibiotiques et d'hormones est régulièrement vérifiée - il n'y a dépassement des doses autorisées que dans 0,25 % des cas, selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Au final, la pression n'a jamais été aussi grande, surtout depuis que McDonald's enquête sur le bien-être des animaux de ses végétarisme, démarche écologique ?Oui. Savez-vous que 40 % des cultures céréalières du monde et 70 % de celles des États-Unis servent à engraisser le bétail des pays riches ? Et qu'il faut 24 fois plus d'énergie pour produire du bÅ“uf que des céréales, en incluant tout le processus d'exploitation ? L'utilisation de ces ressources suffirait, à elle seule, à résoudre le problème de la faim dans le monde. L'élevage industriel est aussi une des principales causes de pollution et de déforestation. Selon l'écologiste québécois Luc Gagnon, la production de viande serait responsable d'environ 25 % de toutes les émissions de gaz à effet de C'est pour ces raisons que le Québec, depuis 1990, impose des règles strictes pour établir une agriculture durable ». Un producteur animalier qui ne les respecte pas n'aura pas de subventions c'est l'écoconditionnalité. Aussi, si les experts s'amusent à imaginer un monde sans viande, il ne faut pas oublier que cette industrie fait vivre des pans entiers de l'industrie textile cuir, laines, etc., écologique engrais et même pharmaceutique. Et qu'une industrie comme la production de porcs représente, à elle seule, 3,7 milliards de dollars au ? Petit glossaireLes végétariens sont des gens qui ne mangent aucune chair animale viande, volaille, poisson ou fruits de mer. Mais on les dit lacto-ovo-végétariens quand ils consomment des sous-produits d'origine animale miel, Å“ufs et produits laitiers ; lacto-végétariens quand ils n'excluent que les ½ufs ; ovo-végétariens quand ils n'excluent que les produits laitiers ; végétaliens quand ils ne mangent aucun produit ou sous-produit d'origine animale. Certains vont même jusqu'à n'utiliser aucun produit provenant des animaux laine, cuir, plumes, fourrure.... SourcesDr Jacqueline André, L'équilibre nutritionnel du végétarien, Éditions Maloine, 1996. Renée Frappier, Le guide de l'alimentation saine et naturelle, Éditions Maxam, 1987. John Robbins, Se nourrir sans faire souffrir, Stanké, 2001. Luc Gagnon, Échec des écologistes ?, Éditions du Méridien, 1993.
Lesvégétariens ont-ils profité de Copenhague pour ourdir une campagne contre l’élevage et la viande ? André Mery : Il n’y a aucun complot. Nous sommes là pour informer. Et nous sommes heureux de voir naître une prise de conscience dans la population qui, petit à petit, s’instruit et découvre les conséquences de l’élevage et de l’alimentation carnée sur
M le mag Chroniques La mesure, élaborée par la convention citoyenne pour le climat, sera expérimentée pendant deux ans. Mais est-elle vraiment du meilleur goût ? Publié le 25 janvier 2021 à 07h00 - Mis à jour le 10 mars 2021 à 11h12 Temps de Lecture 2 min. L’argument économique La convention citoyenne pour le climat CCC a affirmé l’objectif d’engager la restauration collective dans des pratiques plus vertueuses. L’une de ses propositions instaure l’obligation pour les cantines scolaires en self-service d’introduire un menu végétarien quotidien. Cela permettrait, entre autres, de réduire les coûts de 10 %, car les produits carnés sont les plus chers. Une économie qui pourrait être réintroduite dans l’achat de denrées en circuit court. La CCC a voté à 93 % en faveur de cette mesure. Lire aussi Les principales propositions de la convention pour le climat passées au crible L’argument écologique Si les enfants ont le choix, ils iront vers des menus dont ils ne laisseront pas la moitié. De plus, près d’un an après l’entrée en vigueur de la loi Egalim, qui oblige la restauration scolaire à servir un repas végétarien par semaine, Greenpeace a publié, en septembre, une étude qui atteste les bénéfices d’une telle mesure une baisse de 14 à 19 % des gaz à effet de serre, de 8 à 11 % de la consommation d’eau liée à l’agriculture, de 22 à 27 % des importations d’aliments pour animaux d’élevage et donc une réduction du risque de déforestation. L’argument nutritionnel Dès 2015, l’OMS classait la viande rouge et transformée comme cancérogène pour l’homme. Depuis, il est avéré qu’une alimentation plus végétale réduit le risque de cancer mais aussi de maladies cardio-vasculaires et de diabète. Par ailleurs, une étude réalisée par le ministère de l’agriculture en 2013 démontre une inversion des tendances les classes les moins aisées consomment moins de fruits et légumes que les classes sociales supérieures. La cantine scolaire pourrait donc pallier ce manque. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Manger mieux à la cantine, c’est possible et pas forcément plus cher » Le contre-argument économique Le 8 janvier, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, a refusé l’obligation d’un menu végétarien quoditien mais a soutenu une expérimentation sur deux ans. L’évaluation portera notamment sur le coût des repas, puisque, selon le cabinet du ministre, il n’est pas à exclure qu’une telle alternative soit susceptible d’engendrer un surcoût pour la restauration collective ». Car, selon Restau’co, le réseau interprofessionnel du secteur, les plats industriels végétariens servis faute de mieux coûtent plus cher qu’une viande bio. Le contre-argument écologique Un milliard de repas sont servis chaque année par les cantines scolaires. Selon une étude de l’Ademe datée d’octobre 2020 sur la lutte contre le gaspillage, 110 g de nourriture sont jetés à chaque repas, soit 110 000 tonnes par an, dont environ 30 % des accompagnements et 20 % des entrées le plus souvent des légumes. L’une des craintes liée à l’obligation d’une proposition d’un menu végétarien quotidien est de voir les chiffres du gaspillage multipliés par deux ou par quatre. Car plus il y a de plats proposés, plus il y a de gabegie. Le contre-argument nutritionnel Un menu végétarien par jour mettrait en péril l’équilibre nutritionnel, selon le ministère de l’agriculture, qui s’appuie sur une étude de l’ANSES de 2019 indiquant que 25 % des filles de 13 à 17 ans ont des carences en fer liées au manque de viande, poisson ou œuf. Cette information, couplée à l’idée que le déjeuner de la cantine serait le seul repas équilibré pris par les enfants issus des milieux populaires, enjoint à la prudence. Si l’on veut égaler la qualité nutritionnelle d’un repas carné avec un repas végétarien, un effort colossal est nécessaire. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Sans cantine scolaire, la fracture alimentaire s’étend à de nouveaux parents » Marie Aline Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Hellotout le monde, J'ai commencé à écrire un blog sur le végétarisme du point de vue religieux. Je pense que le végétarisme a toujours été en conflit avec la religion dans l'esprit de beaucoup de personnes, et je voudrais présenter une approche qui est peu développé au niveau du public francophone. Le point de vue est axé sur le
Personne ne peut accuser l'IRS de ne pas être minutieux. Sur leur site Web, ils ont abordé certains des arguments les plus courants que les gens ont avancés pour éviter de payer des impôts. La plupart de ces arguments ont été portés devant les tribunaux à de nombreuses reprises et jugés sans fondement. Donc, si vous ne voulez pas payer vos impôts, vous devrez imaginer quelque chose de plus créatif que ces 10 exemples. 1. Les impôts sont "volontaires" Cet argument vient d'une mauvaise compréhension du mot "volontaire", qui apparaît dans quelques sources fiscales, y compris les instructions qui accompagnent votre formulaire fiscal 1040. Malheureusement, la définition légale du mot volontaire » dans ce cas fait référence au processus par lequel les contribuables déclarent et paient des impôts sur les revenus déclarés volontairement, par opposition à un système où le gouvernement vous dit simplement ce que vous devez payer et vous le déboursez plus de. Et ne pensez pas que vous pouvez être rusé et dire que le dépôt d'une déclaration de revenus peut être obligatoire mais que le paiement des impôts est volontaire. Ils ont déjà pensé à celui-là aussi. 2. La rémunération n'est pas un revenu Voici l'argument si je travaille contre rémunération, alors je ne fais pas de profit. Je ne fais que troquer mon temps contre de l'argent, ce qui est une transaction à somme nulle, et, par conséquent, je n'ai aucun gain ou profit légalement imposable. Cela peut être interprété à tort comme un échange » et non comme un revenu. La réfutation de l'IRS Intelligente, mais pas convaincante. 3. Les impôts en Amérique ne sont pas pour les Américains Apparemment, il y a une phrase ou deux dans le code des impôts qui fait plus de 50 000 pages, soit dit en passant qui établit une distinction entre les revenus de source américaine et non américaine. C'est juste un petit point expliqué pour que les gens ne paient pas de doubles impôts s'ils ont des revenus de plusieurs pays. Quelques individus ont cueilli cette petite idée et affirmé qu'aucun impôt n'est dû sur les revenus gagnés en Amérique par les Américains. Seuls les étrangers doivent payer. La réfutation de l'IRS lisez les 49 999 autres pages et revenez nous voir. 4. L'argent n'a pas cours légal Certaines personnes sont un peu irritées de ne pas pouvoir emmener quelques Benjamins dans leurs banques locales et les échanger contre des quantités égales d'argent ou d'or. Ils prétendent donc que les revenus qu'ils gagnent payés dans une telle offre "sans valeur" ne peuvent pas être imposés, car ils n'ont par nature aucune valeur. La vérité, c'est qu'ils n'ont rien à redire. L'article I, section 10 de la Constitution stipule que les États ne peuvent déclarer quoi que ce soit comme monnaie légale autre que l'or et l'argent, mais n'impose pas de telles limites au Congrès. Donc, si vous êtes payé en billets sans valeur » de la Réserve fédérale, vous pouvez en faire don à la Mental Floss Fonds de fête de Noël, mais vous devez quand même payer vos impôts sur eux. 5. je ne suis pas citoyen Certains anciens comptables créatifs et membres de la milice se sont réunis et ont compris que s'ils rejetaient leur citoyenneté américaine en faveur de leur citoyenneté d'État, ils seraient en dehors des pouvoirs de perception fiscale de les leurs. Ou, en termes plus succincts, Je suis un citoyen né libre de insérer l'État de Mountain West ici, et vous n'avez aucun droit sur mon argent, monsieur le fisc. » La réfutation de l'IRS créative? Probablement. Effrayant et peu convaincant? Absolument. 6. "Les Etats Unis." ne comprend que les terres fédérales L'argument des droits d'un autre État prétend que les États sont des terres souveraines et uniquement fédérales telles que le district de Columbia, Guam, Porto Rico et les enclaves fédérales comme les réserves et les bases militaires sont soumises à des lois fédérales. Imposition. La réfutation de l'IRS Sérieusement? On a une baby shower dans la salle de repos du troisième étage et tu prends notre temps avec ça ? 7. Les individus ne sont pas des personnes Je vais juste citer l'IRS sur celui-ci car c'est assez inestimable Certains soutiennent qu'ils sont n'est pas une personne » au sens de l'Internal Revenue Code, et n'est donc pas assujettie à l'impôt fédéral sur le revenu lois. Cet argument repose sur une lecture erronée et torturée du Code." Quelle erreur de lecture pourriez-vous demander? Eh bien, le code définit une personne comme un individu, une fiducie, une succession, un partenariat ou une société ». je peux dire sans trop réserve que je ne suis personnellement pas une fiducie, ni même une société de personnes, mais j'aurais du mal à affirmer que je ne suis pas un individuel. Cela ressemble à une revendication pour les majors de rhétorique ou de philosophie uniquement. 8. Ma religion ne croit pas aux impôts Que votre religion n'aime pas les impôts ou n'aime pas les programmes que ces impôts financent, les tribunaux ont jugé que les nécessités de la perception des recettes par le biais d'un système fiscal sain soulèvent des intérêts gouvernementaux suffisamment convaincants pour l'emporter sur les droits de libre exercice de ceux qui trouvent l'impôt répréhensible pour des motifs religieux de bonne foi. » Bien essayé, bien que. 9. je plaide le cinquième C'est un bel argument juridique. Si j'ai des revenus de sources illégales, alors la déclaration de ces revenus m'oblige à m'incriminer en opposition directe aux droits qui m'ont été accordés par le cinquième amendement. Cependant, la Cour suprême a établi que le privilège d'auto-incrimination peut être utilisé pour protéger le contribuable de la divulgation de l'information concernant une source illégale de revenu, mais ne l'empêche pas de divulguer le montant de ses revenus. » En gros, vous n'avez pas à nous dire que vos revenus proviennent de la contrebande illégale d'iguanes, mais vous devez quand même déclarer les revenus. 10. Les impôts sont de l'esclavage Cet argument affirme que le respect forcé des lois fiscales fédérales est une forme de servitude en violation du treizième amendement. La brève réfutation ce n'est pas le cas. La longue réfutation ce n'est pas le cas, et c'est insultant pour des millions de personnes descendant des personnes que le treizième amendement était censé protéger.
En2007, De Groot et Stern ont mis en évidence la corrélation positive entre l’orientation des valeurs sociales et biosphériques et les comportements pro-environnement.
Présentation de l’argumentaire pro-corrida et définitions Quatre principaux arguments sont souvent avancés par les défenseurs d’une des formes de la tauromachie nous allons définir très vite ces termes la corrida. L’argument de la tradition La corrida représente une tradition ancestrale qu’il serait important de maintenir. L’argument économique La corrida représenterait un intérêt économique majeur qu’il serait dangereux de supprimer pour beaucoup de localités. L’argument du respect des libertés individuelles Personne ne semble être forcé d’assister à une corrida, il relèverait donc de la liberté de chacun d’assister ou non à une corrida. La noblesse de la pratique La corrida représenterait un art, un combat noble entre l’Homme et l’animal, symbole ancestral d’une lutte pour la survie. La corrida est un terme espagnol qui signifie course de taureaux ». Communément, elle désigne une certaine forme de course de taureaux, celle d’un combat entre un homme, le torero, et un taureau où la mise à mort est de règle, la grâce l’exception. La corrida est une activité pratiquée en Europe par trois pays L’Espagne bien sûr, le Portugal et la France mais seulement dans quelques régions dans le sud. La corrida ne désigne donc pas toutes les pratiques mêlant hommes et taureaux. Pour cela il faut parler de la tauromachie qui est l’art d’affronter le taureau lors de combats ou de jeux ». Corrida de Saint Sébastien, en Espagne, en 1928 Kutxa Fototeka Ainsi la tauromachie inclut la corrida bien sûr mais aussi les courses landaises jeux où des écarteurs et des sauteurs exécutent des figures d’évitement de vaches landaises sans armes ni blessures, les courses camarguaises où l’objectif est de retirer d’un bœuf des attributs comme des cocardes fixées aux cornes ou sur le front de l’animal ou encore les lâchers de taureaux dans les rues comme à Pampelune. Nous nous limiterons à une discussion autour de la corrida, c’est-à-dire la seule pratique qui, par définition, implique les blessures et la mort d’un animal. Même si la réponse peut sembler évidente, nous pouvons commencer par nous poser la question de la légalité de la corrida en France. L’article 521-1 du code pénal sanctionne les actes de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité mais cette interdiction ne s’applique pas aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée ». La corrida est donc légale néanmoins on peut noter certaine ambiguïté sur laquelle nous reviendrons. Maintenant que les cadres sémantique, géographique et juridique sont posés, détaillons désormais l’argumentaire des défenseurs de la corrida Sondage Ifop, décembre 201982% des Français souhaitent que les actes de cruauté sur les animaux soient interdits, sans dérogation pour la corrida. L’argument du respect des libertés individuelles Cet argument postule qu’interdire la corrida serait un recul des libertés individuelles. Personne n’est obligé d’assister à une corrida donc une personne choquée ou désintéressée peut tout à fait exprimer sa position en ne se rendant pas à une corrida. Il ne serait pas normal d’interdire à tout le monde une pratique qui ne nuit à personne ». À Pampelune, tout un chacun peut participer… San Fermin Pamplona Les guillemets que je viens de placer autour du mot personne » me permettent de pointer la faille de l’argument. Tout dépend finalement de la place que l’on accorde à l’animal autre qu’humain, si on lui concède la capacité de souffrir, d’avoir peur. Tout le monde semble d’accord pour dire qu’une liberté doit être restreinte lorsqu’elle implique une nuisance à autrui le vol, la violence etc. La distinction entre les deux camps repose donc sur la définition de qui est cet autrui ». Les autres animaux doivent-ils être inclus dans ce refus de nuire ? Une fois encore, référons-nous à la loi. L’article cité plus haut précise bien que tout acte de cruauté envers les animaux domestiques, apprivoisés ou tenu en captivité est sanctionné, mais que cette sanction ne concerne pas les courses de taureaux. La loi établit donc indiscutablement que les courses de taureaux qui désignent ici la corrida représentent un acte de cruauté et que leur non-interdiction ne repose que sur une exception, une dérogation. Une association militant contre la corrida a saisi à ce sujet le conseil constitutionnel en septembre 2012 afin d’étudier la constitutionnalité de la partie de l’article concernant les courses de taureaux. Le conseil constitutionnel a déclaré cette phrase conforme à la Constitution. Dans le commentaire de sa décision, le conseil des sages rappelle l’origine de cette loi la loi sanctionnant les mauvais traitements exercés envers les animaux datent de 1850. Les juges du fond des régions de tradition tauromachique se sont farouchement opposés à ce que la loi concerne les courses de taureaux amenant le législateur en 1951 à l’amender en ajoutant l’exception pour les courses de taureaux la notion de tradition locale interrompue » avait été créée au sujet de l’interdiction administrative de cérémonies religieuses traditionnelles, comme les cortèges funéraires et processions, afin d’empêcher ces interdictions. Les termes de tradition locale interrompue » ont fait l’objet de nombreuses interprétations et la Cour de Cassation a fini par imposer une définition de ces qualificatifs l’adjectif local » nécessite de constater l’existence de la tradition dans la localité en cause l’existence de la tradition dans une ville voisine ne peut ainsi valoir pour cette autre ville. L’adjectif interrompu » implique que l’organisation de corridas soit régulière une interruption de plusieurs années rompant ainsi cette notion. Cependant en 2006, un arrêt de la première chambre civil de la Cour a admis qu’il soit possible de déduire la persistance d’une tradition taurine de l’intérêt que lui porte un nombre suffisant de personnes ». Le moins que l’on puisse dire c’est que cet intérêt est décroissant. La requête menée par l’association portait plus précisément sur la rupture d’égalité qu’engendrait l’exception faite aux courses de taureaux. Voici la réponse du Conseil Constitutionnel au grief exprimé De l’abondante jurisprudence du Conseil constitutionnel sur le principe d’égalité devant la loi consacré par l’article 6 de la Déclaration de 1789, il résulte que le principe d’égalité impose en principe de traiter de manière identique des personnes placées dans une situation mais ne s’oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général, pourvu que, dans l’un et l’autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit ». Pour résumer, oui c’est inégalitaire d’ôter les taureaux de la protection qu’offre l’article 521-1 mais le législateur a le droit d’octroyer une dérogation. Point final. Fin de la discussion. Dans l’émission C dans l’air » sur France 5 du 22 octobre 2019, le célèbre avocat Eric Dupond-Moretti et l’acteur Pierre Arditi sont intervenus durant le débat sur le thème de l’interdiction de l’accès aux corridas aux mineurs de moins de 16 ans en tant que signataire d’une tribune la corrida est un art et nul ne doit en être exclu ». Nous parlerons de la notion d’art plus tard, mais qui mieux qu’un avocat semble le mieux placé pour parler de liberté ? Maître Dupond-Moretti commence par préciser qu’il ne doit pas y avoir de contrainte, en tant que dépositaire de l’autorité parentale, à amener un mineur à une corrida. Mais il ne veut pas qu’on l’emmerde quand il a décidé d’aller à une corrida ». Et d’ajouter qu’il préfère s’occuper de la liberté et bien être des Hommes plutôt que ceux des taureaux. L’argument repose aussi, selon lui, sur un rapport différent entre les humains et les animaux lorsque l’on est issu de la ruralité, loin de la sensiblerie des urbains. La différence réside donc bien sur la place que l’on accorde aux autres animaux. Pierre Arditi quant à lui estime qu’il est indigne d’une démocratie moderne d’interdire un art ». Corrida dans les arènes d'Arles Jean-François Le Falher Cette différence de traitement entre humain et animal, parfois résumé par le concept spécisme ou antispécisme idéologie établissant ou non une hiérarchie entre les espèces et accordant ou non une supériorité à l’être humain est un vaste débat en lui-même. On peut se limiter à ce qu’en dit la Science aujourd’hui. Les neurosciences permettent d’affirmer que nombre d’animaux, en particulier les mammifères donc les taureaux, possèdent les mêmes structures anatomiques impliquées dans la perception et le traitement de la douleur ainsi que des émotions, à des degrés divers, que les humains. Il est donc scientifiquement admis que les taureaux souffrent physiquement lors des combats mais aussi et peut-être même surtout émotionnellement stress, peur. Libre à chacun de placer son curseur de valeur en fonction de l’importance qu’il accorde à ce constat. Puisque l’on arrive à discuter de liberté, de moralité, il est nécessaire d’aborder ces notions d’un point de vue philosophique. Ainsi, Lucas Rihouey, professeur de philosophie au lycée Thibaut de Champagne à Provins, nous en dit quelques mots Pour ou contre la corrida ? Pour bien débattre avec quelqu’un, il faut d’abord comprendre ce qui nous oppose à lui afin d’avoir les arguments pertinents la pertinence n’est pas la vérité par rapport au contexte et à l’interlocuteur. Or, pour ce débat-là, la question de la liberté ne peut-être pertinente car c’est sur une question de morale qu’il y a conflit. Faisons d’abord un point rapide sur les conceptions de la liberté qui sont en jeu ici. Une conception commune de l’Etat affirme que celui-ci a pour rôle de restreindre notre liberté naturelle qui est faire tout ce que nous pouvons et voulons faire et ainsi créer une liberté civile, c’est-à-dire ne pas être empêché par quelqu’un de faire ce que nous avons le droit de faire, c’est-à-dire tout ce que l’Etat ne nous interdit pas. Et ce qui doit relever ou non du droit est conditionné par les questions morales. Si une association ou un Etat voulait faire interdire le jogging, beaucoup serait d’accord pour affirmer qu’il y a atteinte à la liberté individuelle car c’est une activité qui ne soulève aucune difficulté morale. Si une association ou un Etat voulait autoriser le vol, il y aurait une résistance majoritaire car il y a un consensus quant à l’immoralité du vol. Notre comportement quotidien nous révèle que, pour la plupart d’entre nous, la morale est prioritaire sur la liberté. Entre un pro et un anti-corrida, il y a cette question morale non résolue est-il immoral d’infliger des blessures et de tuer un animal ? Il faut expliquer pourquoi c’est immoral, ou pourquoi cela ne l’est pas un argument d’une autre nature économique, culturel, écologique, etc. est inutile avant cela. Il serait indéniablement avantageux écologiquement, économiquement, démographiquement, de supprimer la moitié de la population humaine mondiale mais ces avantages indéniables ne peuvent être pris au sérieux tant elles sont intenables d’un point de vue moral. » L’interdiction des corridas n’est donc pas une question de liberté individuelle mais plutôt de moralité. Si un consensus national qui passerait par la représentation parlementaire décidait que la corrida, par la cruauté qu’elle implique, ne peut plus bénéficier d’une exception à l’article 521-1 car elle serait considérée immorale, il serait alors du ressort de nos représentants d’interdire cette pratique. Cela ne pourrait alors être perçu comme une perte de liberté individuelle. Article 521-1 du code pénalSont sanctionnés les actes de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité mais cette interdiction ne s’applique pas aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. L’argument économique Selon cet argument, la corrida représenterait un secteur d’activité financièrement important tant pour les collectivités locales de par l’attraction de visiteurs, des ferias que les corridas génèrent que pour des salariés directement liés ou non à la corrida élevage de taureaux, toreros, organisateurs, restaurateurs, etc.. Il serait économiquement dangereux d’interdire les corridas. Pour répondre à cet argument, il faut donc collecter des données économiques afin d’évaluer l’importance que ce secteur représente. Avant d’aller plus loin, il est tout à fait possible de dire que l’argument économique ne peut pas être un argument décisif puisque quand bien même ce secteur serait économiquement crucial, il serait néanmoins judicieux de s’interroger sur sa légitimité puisque des secteurs peuvent très bien être interdits quand bien même ils seraient importants. L’arrêt d’une filière jugée dangereuse, contraire à l’intérêt général ne doit pas forcément se faire brutalement mais c’est tout à fait envisageable. De nombreux produits chimiques industriels ont été interdits au fil des années forçant les industriels à se tourner vers d’autres produits. Les plastiques jetables le sont également depuis le 1er janvier 2020 au grand dam des producteurs de gobelets, pailles, couverts jetables. Un calendrier a été établi jusqu’à 2028 afin d’étaler les interdictions et de laisser le temps aux industriels de se recycler, si j’ose ce jeu de mots facile ! Ainsi l’argument du maintien de la corrida pour des raisons économiques n’est pas recevable. Pour être plus précis, cela ne nous empêche pas d’essayer d’évaluer l’importance de ce secteur économique. On s’aperçoit vite qu’il est très difficile de collecter des données officielles sur ce sujet. Difficile de dire combien vaut une telle image, non ? AlejandroLinaresGarcia L’ANOET L’Association Nationale Espagnole des Organisateurs de Spectacles Taurins dont le président est aussi le directeur des arènes de Nîmes, avance un chiffre de 4,5 milliards d’euros générés par la tauromachie sans distinction des types de courses taurines. Les organisateurs sont très frileux à communiquer l’affluence des corridas, le salaire des toreros, etc. De l’autre côté, les sites anti-corridas ne peuvent pas être forcément pris comme des sources fiables à moins qu’ils ne fournissent les sources des données avancées puisqu’il s’agit d’un engagement militant. Ce qui ressort des nombreux articles que j’ai pu consulter dans des revues comme les Echos ou dans des journaux comme le Figaro, c’est que le modèle économique de la corrida semble être en difficulté. Plusieurs raisons sont avancées le prix des places élevé entre 20 et plus de 100 euros, les cachets des toreros pouvant atteindre 160 000 euros, le prix d’achat des taureaux de combat qui peut atteindre 10 000 euros, une désertion des entreprises qui renouvellent de moins en moins leurs abonnements pour leurs clients car c’est un spectacle polémique auquel elles ne veulent plus associer leur image. Le sponsoring se fait également de plus en plus souvent anonymement. Dernier élément, la fronde anti-corrida exerce une pression constante lors des corridas et dissuadent certains visiteurs. Ainsi une baisse de la fréquentation est observée dans les six villes hébergeant des arènes de première catégorie. L’activité de la corrida, par le fait qu’elle inclut l’élevage de taureaux, implique l’intervention de la Politique Agricole commune PAC. Ainsi le montant des subventions européennes s’élève directement ou indirectement à plusieurs millions d’euros chaque année, notamment suite à une transformation du statut d’éleveur de taureaux de combat en éleveur de taureaux tout court » c’est-à-dire qu’il n’y a plus de différence pour l’Europe entre un élevage de taureaux pour le combat ou pour l’alimentation. On peut donc déjà dire que l’Europe entière contribue pour un secteur autorisé dans seulement trois de ses pays. En septembre 2014, un amendement européen n°6334 a été adopté et propose la suppression des subventions à l’élevage des taureaux destinés aux combats 29 voix pour, 11 contre. Il avait alors été invoqué par la convention européenne pour la protection des animaux d’élevage que les animaux concernés ne doivent subir ni douleur, blessure, peur or ces conditions ne sont clairement pas remplies par les taureaux de combats. Cependant cet amendement a été rejeté par la commission du budget. L’amendement a alors été à nouveau proposé au vote sacrée navette parlementaire ! avec une nouvelle fois un résultat en faveur de la suppression des subventions 332 voix pour, 298 voix contre et 61 abstentions mais il est nécessaire, pour l’approbation du vote, d’obtenir la majorité absolue ce qui n’a pas été le cas. L’argument économique avancé par les pro-corridas concerne aussi l’écosystème économique qu’elles généreraient comme les ferias, ces fêtes mémorables qui peuvent drainer un million de visiteurs comme à Bayonne. Seulement, un sondage permet de voir que 96% des visiteurs des ferias Nîmes, Bayonne, etc. ne vont pas aux corridas. Réduire ces évènements aux corridas est donc très excessif. Il est tout à fait envisageable que les ferias puissent attirer autant de visiteurs si le côté festif est conservé, si des événements comme des courses landaises, lâchers de taureaux sont toujours organisés. La corrida en elle-même ne semble pas le facteur déterminant au succès des ferias. D’ailleurs les corridas ne représentent plus que 7,7% des courses de taureaux organisées loin derrière les courses populaires courses landaises, camarguaises, abrivados, lâcher de taureaux, etc.. Pour terminer, il semble tout à fait possible d’imaginer une tauromachie privée de corridas mais pas des autres courses taurines et qui pourrait continuer d’organiser des évènements majeurs. La corrida est de toute façon clairement un secteur en déclin tant au niveau du nombre de ses spectateurs, que de l’intérêt 91% des espagnols disent ne plus avoir aucun intérêt pour la corrida selon un sondage du ministère de la culture espagnol ainsi que de l’image véhiculée. Arnaud LardéTout dépend finalement de la place que l’on accorde à l’animal autre qu’humain, si on lui concède la capacité de souffrir, d’avoir peur. L’argument du maintien d’une tradition L’appel au respect et au maintien des traditions est un argument utilisé dans beaucoup de pratiques l’enseignement d’une langue régionale, les danses ou musiques folkloriques, les fêtes ou repas familiaux ayant une origine au départ religieuse et donc la corrida. Comme toujours quand on réfléchit à la pertinence d’un argument, il faut commencer par revenir au sens du terme utilisé. Qu’est-ce qu’une tradition ? Selon le Larousse, une tradition est un ensemble de légendes, de faits, de doctrines, d’opinions, de coutumes, d’usages, etc., transmis oralement sur un long espace de temps. C’est aussi une manière d’agir ou de penser transmise depuis des générations à l’intérieur d’un groupe. » Corrida montée en 1816 Francisco de Goya Les origines historiques de la corrida sont difficiles à établir et si une origine antique liée au culte du taureau semble majoritairement écartée, un consensus établit une origine située aux alentours du XIVe siècle en Espagne. La codification des combats devra attendre le XVIe ou XVIIe siècle. Ainsi nous sommes indiscutablement dans un ensemble de coutumes, d’usages, transmis oralement sur un long espace de temps ». La corrida est donc bien une tradition. La discussion ne doit donc pas porter sur la notion même de tradition mais plutôt sur l’immuabilité des traditions. Pratiquer un usage, une coutume, une doctrine sous le seul prétexte qu’il représente une tradition est-il un argument suffisant ? Historiquement, de nombreuses traditions ont disparu, c’est un fait. Les combats de gladiateurs dans la Rome Antique étaient un moment phare des jeux du cirque, ils se sont pourtant progressivement éteints vers le IVe siècle. La tradition chinoise des pieds bandés qui consistaient à enserrer les pieds de jeunes filles peu après la naissance afin d’arrêter la croissance et de les cambrer pour des raisons esthétiques a été interdite en 1912 pour quasiment disparaître en 1950. Plus léger, la tradition d’envoi de cartes de vœux disparaît chaque année un peu plus. Qu’on le veuille ou non une tradition n’a donc pas pour fonction de rester inscrite dans le marbre éternellement. On peut parfois le regretter, on peut parfois estimer que c’était mieux avant » mais c’est ainsi. C’est le propre des sociétés que de se transformer, d’évoluer. Des traditions impliquant un traitement cruel à des animaux ont déjà disparu. En Espagne, plus précisément à Manganeses de la Polvorosa, la tradition du lancer de chèvre vivante depuis le haut d’un clocher a été interdite en 2000. Le toro de fuego taureau de feu est une tradition pratiquée en France et en Espagne où des produits inflammables sont attachés aux cornes d’un taureau lâché dans les rues. Les festivaliers doivent alors éviter la cavalcade d’un taureau paniqué. Cette pratique recule progressivement avec de plus en plus souvent un artificier qui remplace le taureau. Nous pourrions continuer longuement cette liste. Les traditions ne sont pas donc pas éternelles. Elles peuvent être remises en question surtout lorsqu’elles correspondent à des critères sociétaux n’ayant plus cours aujourd’hui. L’appel à la violence, à la démonstration de la virilité, à la superstition ne sont plus des principes aussi mis en avant qu’auparavant. Il n’est pas donc criminel, progressiste dans son sens péjoratif ou ce n’est pas manquer de respect au passé que de réfléchir au maintien d’une tradition. A-t-elle encore un sens ou le même sens aujourd’hui que par le passé ? Est-elle conforme aux valeurs défendues aujourd’hui ? Je ne le pense pas pour la corrida. Nous en revenons une nouvelle fois à l’argument de l’immoralité ou de la moralité de la tradition quand elle implique une souffrance physique ou psychique envers un humain ou un autre animal. Arnaud LardéL’interdiction des corridas n’est donc pas une question de liberté individuelle mais plutôt de moralité. L’argument artistique, noble de la corrida Chacun sa façon de traiter, artistiquement, du sujet de la corrida Ekinez Sortu Cet argument est celui que l’on peut écarter le plus rapidement. En effet, il n’y a rien de plus subjectif, de plus personnel qu’attribuer un titre d’art à une pratique. Libre à chacun de considérer qu’une chanson est de l’art, que le baloon dog », de Jeff Koons est de l’art, etc. C’est même le premier argument avancé par certains défenseurs de la corrida puisque c’était le titre de leur tribune La corrida est un art et nul ne doit être exclu ». La noblesse, l’aspect artistique de cette pratique ne sont pas des critères qui doivent définir l’autorisation ou l’interdiction de la corrida. La légalité ou la moralité d’une pratique, d’un comportement repose sur des questions éthiques, sociales, philosophiques mais non sur un aspect artistique. L’interdiction de la corrida ne pourrait absolument pas être considérée comme de la censure au même titre que la demande de retrait de certains poèmes de Baudelaire dans son recueil des Fleurs du Mal » en 1857. Victor HugoTorturer un taureau pour le plaisir, pour l’amusement c’est beaucoup plus que de torturer un animal, c’est torturer une conscience ! Tout ceci étant donc dit Il est indéniable que certains arguments en faveur de la corrida sont recevables, comme l’aspect économique. Même si nous avons vu que les évènements festifs n’étaient pas centrés autour des corridas, la tauromachie au sens large possède une certaine attractivité qui participe à la vie économique de beaucoup de villes. Cependant l’économie ne peut justifier à elle seule le maintien d’une pratique. Il est également envisageable que certaines personnes puissent éprouver des émotions au cours d’une corrida, y trouver un esthétisme qui pourraient rappeler ce que d’autres ressentent devant un tableau. Mais une fois encore, cet aspect artistique n’est pas suffisant pour légitimer une pratique. Le maintien des traditions peut aussi être invoqué. Il est vrai qu’aujourd’hui, l’uniformisation de nos sociétés occidentales peut faire regretter la disparition progressive des particularismes régionaux. Cet argument n’est pas suffisant pour faire perdurer la corrida à tout prix. A partir du moment où une pratique, une tradition, une coutume ou quoi que ce soit d’autre, impliquent la souffrance ou la maltraitance d’un être vivant dont la science a établi que cet être vivant les ressentait, seule la question de la moralité doit se poser. Je ne m’attarde pas sur l’argument du respect des libertés individuelles puisqu’il n’est pas question ici de liberté mais de moralité et que l’immoralité de la corrida me semble acquise. L’opinion publique montre, sondage après sondage, un désintérêt et même une opposition grandissante face à la corrida. La popularité de la pratique ne peut donc plus être invoquée. De l’aveu même d’aficionados, la corrida est une pratique élitiste qui ne touche, par définition, qu’un nombre restreint d’adeptes. La corrida ne survit que grâce à une dérogation, une exception législative et des subventions européennes qui comblent les déficits. La France me semble prête à tourner la page de la corrida. Les courses taurines sont un très bon compromis et permettraient de maintenir une tradition tauromachique, de maintenir une activité qui n’implique pas la souffrance physique et la mise à mort d’un animal et de maintenir une activité économique lors des ferias, moments festifs incontestables mais dont l’attractivité est aussi incontestablement séparée de la pratique de la corrida.
Salut les coquets ! Aujourd’hui j’ai envie de changer un peu de thématique ! Pas d’article de mode ou de voyage, mais plutôt une réflexion que j’ai envie de partager avec vous ! J’ai envie de vous donner les bonnes et les mauvaises raisons de devenir végétarien. Vous devez vous demandez ce que j’entends par là. Comment une végétarienne convaincue peut-elle dire qu’il y a de mauvaises raisons pour devenir végétarien ? Eh bien je vous assure, il y en a ! Retrouvez aussi en bas de cet article, le gagnant ou la gagnante du tirage au sort qui remporte deux places pour le salon du DIY ! Commençons par les bonnes raisons de devenir végétarien ou végétalien, ou vegan... Même si je sais que la plupart d’entre vous les connaissent déjà assez bien ! Pour le bien-être animal évidemment C’est celle qui m’anime le plus, donc je la mentionne en premier. Si vous êtes vraiment convaincu que les animaux ont le droit de vivre au même titre que l’homme, difficile de le faire avec un steak dans son assiette. Et si vous êtes contre toute forme de souffrance animale, il vaut encore mieux se tourner vers le veganisme. Pour des raisons écologiques On peut manger de la viande et être très engagé, je ne dis pas le contraire. Il suffit d’éviter les industries et consommer chez des petits producteurs. Cela dit, l’industrie de la viande reste une des plus polluante au monde et arrêter d’en manger est quand même le meilleur moyen de diminuer largement son empreinte carbone ! Si ça vous intéresse, vous pouvez d’ailleurs calculer votre empreinte sur le site WWF Suisse. Je n’ai pas trouvé de version plus complète française. Mais c’est quasiment la même chose, il faut juste faire un petit taux de conversion euro/franc suisse à la fin. Les résultats sont vraiment percutants ! Et ça remet les choses en perspective. Parce qu’être végétarien/végétalien c’est bon pour la santé ! Et je vous conseille de lire cet article de FranceTVinfo qui est un très bon résumé des différentes études menées sur le végétarisme et la santé. J’aime les données objectives et c’est le cas avec cet article. Le végétarisme a globalement un impact positif sur la santé. Surtout lorsqu’on est informé des divers risques de carences, qui sont faciles à éviter ! Cela dit l’article propose aussi des études qui vont contre le végétarisme. Je trouve que c’est quand même intéressant de se renseigner sur les différents impacts de notre alimentation. Vous verrez que les végétariens se plaignent plus souvent d’allergie. Pour ma part entre réduire les risques de cancer et avoir des allergies, mon choix est vite fait. D’ailleurs je n’ai aucune allergie, chanceuse que je suis ! Parce qu’il faut savoir évoluer ! Ça fait tellement longtemps que je suis végétarienne et j’en ai entendu, des arguments bidons contre mon alimentation ! Vous devez les connaître, le cri de la carotte, le lion et la gazelle… et puis mon favori l’homme des cavernes ! Je ne vous dis pas le nombre de personnes qui sont venues m’informer que c’est grâce à la viande que l’homme est devenu Homme ! Que si notre cerveau est aussi développé c’est parce qu’on a eu la bonne idée de découper et cuire des cuisses de mammouth! Et c’est vrai, tout à fait vrai ! Mais il faut justement savoir se débarrasser des traditions et continuer de se développer. Notre intelligence nous a doté d’une conscience. On peut aujourd’hui discerner le bien et le mal. Savoir que les animaux que nous tuons pour les consommer peuvent ressentir et souffrir au même titre que nous. On ne peut clairement plus consommer comme nous le faisions à la pré-histoire. Nous ne consommons d’ailleurs plus du tout comme avant ! Je pense vraiment que pour se développer encore plus, et surtout humainement, il faut aller vers une autre forme d’alimentation. Et si la suite de l’évolution, c’était le végétarisme ? Les mauvaises raisons de devenir végétarien Eh bien oui ! Je passe maintenant aux mauvaises raisons de devenir végétarien. Et vous allez voir elles se recoupent toutes un petit peu ! Parce que j’ai vu cette horrible vidéo et… Je ne suis vraiment pas partisane de la méthode trash » qui consiste à regarder en long en large et travers des vidéos d’abattoirs et de maltraitance. En 8 ans, je pense que j’ai dû en regarder 4, et je n’ai jamais visionné le fameux Earthlings » ! Je ne dis pas qu’il ne faut jamais en regarder. Cela dit je pense qu’il y a vraiment d’autres façons de communiquer qu’en montrant des animaux se faire découper dans des souffrances atroces. Premièrement, ça vous fera du mal et vous ne réfléchirez plus avec raison mais sous le coup de l’émotion. Or, le végétarisme c’est une décision de raison. Deuxièmement, on s’habitue à tout, même à l’horreur, c’est une capacité que l’on a et qui est tout à fait normale. Mais à quoi ça peut bien servir de s’habituer à regarder ces images ? Et troisièmement, je trouve que c’est une forme de voyeurisme qui me déplait beaucoup. Il y a des reportages qui sont vraiment intéressants et percutants sans pour autant vous servir du gore à tout bout de champ. Je pense par exemple à Blackfish. C’est un film qui explique les conditions dans lesquels vivent les orques dans les aquariums ! Et croyez-moi ça fait réfléchir ! Parce que ma copine/mon copain est végétarien Se changer et changer ses convictions pour plaire à l’être aimé. Comme c’est beau… NON ! Il n’y a pas pire idée que de devenir végétarien par amour, ou par admiration. Le végétarisme est une conviction très personnelle, qui doit être réfléchie, qui doit soutenir une cause ou des goûts qui vous sont propres. Croyez-moi, si vous ne savez pas pourquoi vous devenez végétarien ou vegan vous ne le resterez pas longtemps ! Tant mieux si l’amour vous a permis de vous tourner vers cette belle cause, mais ça ne peut pas être la seule raison. Je vous assure que j’en ai vu des cas, où après une rupture, le végétarien fraichement converti est parti… se manger un gros burger au McDo !!! Parce qu’on m’a mis la pression C’est quelque chose que l’on fait inconsciemment quand on s’investit dans une cause qui nous tient à cœur. Je l’ai fait au début de mon végétarisme. Je voulais que tous ceux que j’aime le deviennent aussi. Mais ça ne marche pas comme ça. Mettre la pression à quelqu’un, le bombarder d’images horribles ou le harceler de sa détresse, ça met souvent plus à mal la cause que ça ne lui fait du bien. Les gens ont tous des sensibilités différentes, et un cheminement unique. Si quelqu’un doit devenir végétarien, ça doit venir de lui. Si vous ne vous sentez pas prêt à devenir végétarien, ou que vous ne pensez pas que c’est important, personne ne peut vous obliger à le devenir. Aujourd’hui encore, on peut venir me dire que je me fiche des animaux, parce que je ne suis pas végétalienne. C’est faux. Je tiens cette cause très à cœur, mais je fais mon propre chemin vers le végétalisme et je ne laisserai absolument personne commenter ma façon de faire. Et de la même façon, je refuse de pousser les gens à bout pour qu’ils deviennent végétarien. La pression, la peur, ça marchera peut-être sur des personnes très sensibles ou déjà à moitié convaincue. Mais encore une fois, ça risque de ne pas durer dans le temps, car je le répète on s’habitue à tout. Même à l’idée de torturer des animaux pour se nourrir. Pousser des gens vers des convictions qu’ils n’ont pas comprises ne mènera nulle part sur le long terme ! Parce que c’est à la mode Franchement, je ne suis pas sûre qu’il y a besoin d’ajouter quoique ce soit. Arrêter de manger de la viande et du poisson parce que c’est cool ? Quelle triste idée. Et quand ça ne sera plus la nouvelle tendance on fera quoi ? Non je n’ai rien à dire de plus. Le végétarisme c’est une vraie belle cause. Elle ne mérite pas d’être utilisée dans un système capitaliste. Un système qui cherche à faire toujours plus de croissance, là où des gens se battent pour essayer d’améliorer leur façon de vivre et de protéger la Terre. Alors pour quelles raisons devenir végétarien ? C’est à vous de savoir pourquoi vous devenez végétarien. Vous avez de la chance, aujourd’hui en France c’est beaucoup plus facile. Vous ne serez plus regardé comme un marginal, alors que c’était le cas il y a quelques années. Mais vous n’éviterez pas tous les trolls que l’on peut croiser et qui auront à cœur de gâcher vos repas ! Ne vous prenez pas la tête pour savoir si vous faites les choses correctement. Il y aura toujours une personne pour vous dire que vous n’en faites pas assez. L’important c’est de savoir pourquoi vous le faites et d’être en accord avec vous-même. Si vous trainez par ici, ça veut sûrement dire que la cause vous intéresse. Et je trouve que c’est déjà super ! Tirage au sort pour gagner deux entrées au salon du DIY à Paris Félicitations à Kori’n M qui a remporté ces places ! Réponds vite à mon mail pour que je puisse te les envoyer ! Merci beaucoup à tous ceux qui ont participé au concours, j’espère que vous ne serez pas trop déçus ! J’ai une autre surprise en préparation qui arrivera d’ici à Noël donc je vous invite à me suivre sur Facebook pour rester informés ! Si vous avez aimé cet article, pensez à le partager ! ^^
Séminairevégétarisme. Date: mercredi, 10 février, 15:00 – 18:00 Lieu :Paris, 17 rue de la sorbonne (Salle Nosophi, G615 bis : escalier K au fond de la Galerie Dumas, 2e ét.) Description: 1) a. Végétarisme, végétalisme, véganisme: Enrique Utria (doctorant en philosophie, université de Rouen) . b. Végétarisme et alimentation carnée: chiffrer la souffrance animale :
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Bonjourà tous, jai un besoin urgent darguments contre les produits laitiers pour un reportage ce lundi auquel je vais participer. Je suis moi-même vegan mais on a toujours besoin darguments nouveaux pour faire valoir son point non?! Merci énormément! En passant, il faut que les arguments/statist
Lorsque l’on décide de ne plus manger d’animaux et que l’on en parle autour de soi, des mauvais arguments contre le végétarisme, on en entend beaucoup. Tout le monde ne sait pas y répondre ; parce que parfois on devient d’abord viscéralement végétarien avant de s’intéresser à, disons, la théorie. Parfois, c’est l’inverse. Ce sont les livres, les documentaires, les discussions et tous les discours de l’éthique animale en fin de compte qui nous poussent vers le végétarisme. Dans ce second cas, on est mieux armé contre la critique. Il est plus facile de répondre à un carniste taquin, un bien joli pléonasme vous en conviendrez, lorsque l’on s’est informé soi-même et que déconstruire un sophisme est un exercice auquel on est préparé. Mais c’est quoi d’ailleurs, le carnisme ? Insolente Veggie l’explique parfaitement et avec humour dans cette planche. Pour faire simple, il s’agit d’une idéologie violente selon laquelle il est normal, naturel et nécessaire de manger de la viande. Sa défense se base sur des croyances et des mythes que l’on se transmet de génération en génération sans la plupart du temps les questionner, c’est bien là le fond du problème. Crédit photo Pimorn Senakat En y pensant simplement, avons-nous fait le choix délibéré de manger de la viande – et plus largement des produits animaux ? N’est-ce pas juste par habitude ? Par goût – et on ne sait que trop bien à quel point le goût est culturel ? Parce que tout le monde s’en nourrit ? Parce que c’est comme ça et c’est tout ? Le carnisme est dépendant de notre cécité volontaire. C’est confortable de ne pas remettre en cause nos habitudes et globalement, le système en place ; bien aidé par notre chère dissonance cognitive qui a l’art et la manière de trouver des justifications à tous nos comportements, même les plus immoraux. Nous sommes conditionnés pour manger de la viande. Acheter une barquette de blancs de poulet est un acte banal, quotidien, désanimalisé, innocent. Innocent ? Cet article, j’aimerais qu’il ait deux échos. D’abord, qu’il apporte quelques pistes de défense – à approfondir – aux végétariens qui ne savent pas quoi répondre à ces arguments contre le végétarisme qui reviennent inlassablement. Et puis, qu’il parle aussi à ceux qui utilisent, justement, ces arguments contre le végétarisme. Non pas pour placer le végétarien dans la position de celui qui sait et qui détient la vérité absolue ; mais plus pour que l’on prenne la mesure, ensemble, de toutes ces mauvaises excuses qui perpétuent l’idéologie violente qu’est le carnisme. Déconstruire modestement les mythes – si le sujet vous intéresse vraiment, je vous invite à lire Pourquoi nous aimons les chiens, mangeons les cochons et portons les vaches de Mélanie Joy qui le fait mille fois mieux que moi – pour comprendre et avancer. Il est temps d’ébranler le Statu quo, vous ne pensez pas ? Crédit photo Troels Klausen Avant toutes choses, comprenez le terme végétarien ici dans son acception la plus large, à savoir qu’elle englobe aussi le végétalisme les contre-arguments sont les mêmes dans un cas comme dans l’autre. Par ailleurs, cet article ne saurait être exhaustif et devra peut-être donner lieu à un second. Enfin, ne voyez aucune forme de moralisation dans les lignes qui vont suivre, l’idée n’est pas de pointer du doigt qui que ce soit mais bien de se poser des questions, de réfléchir et de savoir quel genre d’être humain on a envie d’être. Crédit photo Johan Swanepoel 1. Parce que c’est la loi de la nature L’argument loi de la nature » n’est pas valable pour nous, animaux humains sociaux. Nous avons la raison, nous sommes des agents moraux – c’est à dire que nous portons l’entière responsabilité de nos actes, j’explique cette notion plus en détails ici – et vivons dans une société régie par des lois qui n’ont rien à voir avec la nature. Les autres animaux n’ont aucune idée de ce qui est bien ou de ce qui est mal. D’ailleurs, il n’y a ni bien ni mal dans la nature, elle est ainsi faite. Pouvons-nous juger une lapine qui dévore le plus faible de ses lapereaux ? Quand une lionne tue une gazelle, son acte n’est pas comparable à notre consommation carnée qui implique des élevages, des antibiotiques, des abattoirs, de la cellophane et des distributeurs. Notre instinct de survie ne s’exprime pas dans les rayons d’un Monoprix. La loi de la nature, c’est la loi du plus fort. Dans un état de nature, il suffirait de tuer l’autre pour obtenir ce que je souhaite je veux cette pomme, toi aussi, très bien, affrontons-nous, celui qui survivra pourra manger le fruit convoité. Cela ne fonctionne pas ainsi chez nous. Nos lois nous permettent de vivre ensemble plus ou moins en harmonie et nous préservent d’un état de guerre permanent où nous évoluerions dans la crainte et dans la barbarie. Nous sommes des êtres de culture. Nous ne chassons plus depuis bien longtemps notre nourriture, et si l’on cherche à se mettre au même niveau qu’un prédateur pour justifier notre régime alimentaire et par conséquent, l’exploitation animale pourquoi avons-nous tant de mal à reconnaître leurs capacités cognitives et donc les devoirs moraux que nous avons envers eux ? Darwin écrivait en 1838 dans son Notebook B. Les animaux dont nous avons fait nos esclaves, nous n’aimons pas les considérer comme nos égaux » Et pourtant, lorsque cela nous arrange, nous trouvons valable de comparer nos comportements aux leurs. Vous voyez comme la dissonance cognitive nous pousse dans un système de pensée extrêmement paradoxal pour apaiser notre culpabilité ? Crédit photo Amine Fassi 2. Parce que l’on est fait pour manger de la viande La question n’est pas de savoir si nous sommes faits pour manger de la viande mais plutôt est-ce moral dans une société où l’on peut parfaitement s’en passer de continuer d’en consommer ? Bien-sûr, on pourrait évoquer tous ces détails anatomiques et physiologiques qui indiquent qu’au contraire, notre organisme n’est pas tout à fait adapté à la consommation de viande intestin trop long, digestion très lente, absence de griffes, canines courtes, molaires plates pour mâcher, etc. On pourrait également parler des maladies engendrées par une alimentation trop riche en produits animaux ; mais nous ne ferions pas avancer le débat. Si autrefois, manger de la viande nous était inévitable par certains aspects – conditions climatiques ou mode de vie nomade pour ne citer que ces deux exemples – aujourd’hui, il est compliqué de se réfugier derrière l’argument de la survie. On proclame donc que l’on est fait pour manger de la viande, c’est normal, c’est naturel, c’est nécessaire. La fameuse règle des trois N de Mélanie Joy. Un paradigme ce diaporama explique clairement et en images ce qu’est un paradigme, vous verrez que le terme s’applique très bien au carnisme partagé par une grande majorité des gens. Ne mangeons-nous pas de la viande par tradition, par mimétisme, par habitude ? Vous êtes vous déjà demandé si vous étiez fait pour manger des pommes ? Et auquel cas, sommes-nous obligés de manger des pommes ? Crédit photo Sarah Thompson-Akers 3. Parce que sinon les espèces que l’on mange vont s’éteindre Que préférerions-nous ? Survivre dans des conditions déplorables, malades, bourrés d’antibiotiques pour ne pas mourir avant l’heure, ne pratiquement jamais voir la lumière du jour, être dans la totale incapacité d’exprimer nos penchants naturels pour les poules, il s’agit par exemple d’étendre leurs ailes, de se rouler dans la terre pour prendre des bains de poussière, etc., développer des comportements compulsifs avant d’être tué à la chaîne comme le sera notre pauvre descendance ? Ou ne tout simplement pas vivre ? Bien-sûr, il n’est à n’en point douter qu’il existe des élevages respectueux où les animaux ont une plus belle vie que celle de leurs petits copains nés dans de grosses exploitations mais les récentes images des abattoirs de Vigan révélées par l’association L214 nous ont montré que bio ou pas bio, local ou pas local, petit agriculteur ou pas petit agriculteur tous les animaux sont abattus dans la souffrance. N’est-ce pas marcher sur la tête que de se soucier de la perpétuation de la vie d’espèces que nous élevons principalement pour les exploiter ? Par ailleurs, les animaux n’ont pas besoin de nous. Ils savent naturellement se réguler ; c’est pour cette raison que l’argument de la régulation des espèces par la chasse n’est pas valable – ici un court article édifiant à ce sujet que je vous invite chaleureusement à lire et où vous apprendrez, entre autres, que chaque année 20 millions d’animaux sont élevés ou importés dans l’unique but d’être relâchés afin d’offrir suffisamment de divertissement aux chasseurs. Lorsqu’une espèce prolifère, c’est généralement que l’Homme a mis son grain de sel quelque part mauvaise gestion des déchets, destruction des prédateurs, etc. L’ironie du sort de cet argument visant à assurer le maintien en vie d’animaux destinés à être mangés, c’est que l’élevage intensif participe de la disparition de centaines d’espèces par an notamment à cause de la déforestation – pour avoir toujours plus d’espace pour cultiver des végétaux qui nourriront les animaux que nous mangerons ensuite – détruisant ainsi l’habitat d’une faune variée. Sans parler de nos ressources en eau que nous épuisons chaque année un peu plus. Rappelons que pour produire 1 kilo de viande de bœuf, il faut 15 550 litres d’eau ! Quand on sait qu’un français non-végétarien, selon une association végétarienne citée par Aymeric Caron dans son No Steak, mange en moyenne au cours de sa vie à lui seul 6 à 7 bœufs, 33 cochons, 1 à 2 chèvres, 9 moutons, 1300 volailles, 60 lapins ; soit près de 1500 animaux d’élevage et une tonne d’animaux marins, ça en fait de l’eau hein ? Ce site propose d’ailleurs plusieurs compteurs déclenchés à partir de votre connexion ainsi que du 1er janvier de l’année en cours, ça donne le tournis… Crédit photo Stéfane Gautier 4. Parce que les carences alimentaires L’argument des carences est, dans le fond, assez cocasse. Soudainement, parce que vous ne mangez plus d’animaux, on se soucie de votre santé et on se mêle de votre équilibre alimentaire ; alors que quelques années auparavant, vous mangiez deux McDo par semaine, grignotiez des bonbons à longueur de journée, dîniez des chips et du saucisson ; et personne ne trouvait à redire. En revanche, en arrêtant de manger de la chair animale et des produits animaux, tout en augmentant sa consommation de végétaux parallèlement, bizarrement, on s’inquiète. Pourquoi ? A cause de ces sacro-saintes protéines et de la réputation que celles d’origine végétale sont de moindre qualité comparativement aux protéines animales, prétendument, essentielles au bon équilibre de notre régime alimentaire. Il est vrai que la protéine contenue dans la chair animale est plus facilement assimilable par le corps humain – si l’on voulait manger des protéines hautement assimilables, il faudrait devenir anthropophages ça tente quelqu’un ? L’organisme des animaux que nous consommons fait le travail à notre place en synthétisant les acides aminés ; ainsi, en mangeant sa chair, on retrouve 8 acides aminés essentiels qui sont par ailleurs dans les végétaux. Puisque ni vous, ni moi sommes nutritionnistes ; penchons-nous sur ce que dit l’ADA American Dietetic Association qui compte plus de 70 000 nutritionnistes Les alimentations végétariennes planifiées de façon appropriée, y compris l’alimentation végétalienne, sont bonnes pour la santé, représentent une nutrition adéquate, et apportent des bienfaits pour la santé, pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes sont appropriées durant toutes les étapes de la vie, y compris la grossesse, la lactation, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, et pour les athlètes.» Globalement, aujourd’hui, nous mangeons trop de protéines. Dans ce rapport de l’OMS à la page 23, nos besoins quotidiens en protéines sont estimés entre 0,6 g/kg et 0,8 g/kg. Si on pèse 60 kg, on aurait donc besoin en moyenne de 50 grammes de protéines par jour. On y arrive vite. Très vite – même avec des végétaux. Enfin, demeure le problème de la vitamine B12, la seule que l’on ne trouve pas dans les végétaux. Nous n’en avons pas besoin de beaucoup, mais il nous en faut quand même car elle est indispensable pour fabriquer des plaquettes ainsi que des globules blancs et rouges. La vitamine B12, on la trouve dans le jaune d’œuf et dans la viande mais les animaux destinés à la consommation, sont eux-mêmes supplémentés car ils sont incapables de la fabriquer eux-mêmes. Auparavant, lorsqu’ils étaient élevés dans la nature du moins, dans de bonnes conditions, libres de paître et quand nous n’avions pas encore détruit nos sols avec des cocktails d’engrais en tous genres la supplémentation n’avait pas lieu d’être. Par soucis d’efficacité, je vous citerai ce passage de l’introduction au livre de Marie, Vegan qui explique bien le problème de la B12 Dans la nature, elle est produite par des bactéries. Trop difficile à synthétiser, elle est fabriquée en usine par des processus de fermentation […]. En effet, l’alimentation contemporaine du bétail est fortement carencée en vitamine B12 […]. Lorsque nous mangeons de la viande ou des produits d’origine animale, l’animal sert d’intermédiaire entre les usines à vitamine B12 et nous. Les végétaliens choisissent de consommer directement cette dernière sous forme de suppléments ou d’aliments enrichis en B12, comme certaines céréales au petit déjeuner. Vous l’aurez donc compris, ni la chair animale, ni les produits animaux nous sont indispensables pour être en bonne santé. En France, les lobbies ont à ce point la dent dure que la viande continue d’être largement recommandée, voire carrément imposée dans les cantines scolaires. Dans ce document de recommandations nutritionnelles à mettre en place dans les restaurations collectives réalisé par le Ministère de l’Economie et des Finances oui, vous avez bien lu, je ne me suis pas trompée de Ministère, l’occurrence viande » revient 125 fois et aucune mention des alternatives végétariennes Un plat protidique à base de protéines végétales ou de protéines laitières est considéré comme un plat protidique si la portion de protéines est présente dans le plat à hauteur d’au moins 70% de la portion de protéines recommandée sous forme de viande, poisson ou œuf . Tout est dit. Envisagez-vous vraiment que ces recommandations tiennent la route quand on voit par qui elles ont été rédigées ? Croyez-vous que les conseils nutritionnels donnés par des instances de l’Etat soient tout à fait objectifs, impartiaux et pensés pour le bien de votre santé ? Crédit photo Eduardo Gonzalez 5. Parce que les végétaux, ils souffrent aussi On a certes encore de nombreuses avancées à faire dans la connaissance de notre environnement et il n’est pas impossible que dans quelques années, on découvre que les plantes ont une forme de conscience ». On raconte d’ailleurs souvent que certaines fleurs pousseraient mieux si on leur parle ou on leur faire écouter de la musique classique – de jolies fables anthropomorphiques que l’on est incapable de prouver scientifiquement. Mais en fait… Si les plantes souffraient réellement d’être cueillies, puis mangées ; qu’est-ce que cela changerait ? Ça soulagerait notre conscience, tout le monde souffre alors allons-y gaiement, il faut bien manger ? On comprend bien que cet argument n’est avancé que pour mieux continuer d’exploiter les animaux en toute impunité. Si les personnes qui évoquent le fameux cri de la carotte étaient sincèrement sensibles au sort des végétaux, ils ne mangeraient certainement pas de viande quand on sait qu’il en faut 7 kilos pour produire un seul de viande. Yves Bonnardel dans les Cahiers Antispécistes a posé quelques réflexions autour de la présumée souffrance des végétaux. Aujourd’hui, on estime que pour être capable de ressentir de la douleur, il faut posséder un système nerveux. Tous les animaux ne souffrent pas de la même façon puisque cette souffrance est dépendante de la complexité de ce système à laquelle on ajoute une part de conscience de son environnement. Ils ressentent du bien-être, du plaisir, de la peur, de la crainte, de la douleur ; on a encore rien observé de tel chez les végétaux. On pourrait aussi parler de l’intérêt à vivre des animaux versus celui des végétaux ; car non seulement ces premiers expriment des émotions, mais ils ont aussi un plus grand intérêt à persévérer dans leur existence, à vivre du fait de la multitude d’interactions qu’ils ont avec le monde et par extension, de leurs capacités cognitives. Si ce sujet vous intéresse particulièrement, cet article de Gary Francione vous éclairera davantage sur cet intérêt à vivre des animaux non-humains. Crédit photo Roeselien Raimond 6. Parce que le chômage Ce sixième argument est celui que Jean-Baptiste Jeangène Vilmer appelle l’alibi économique dans son Ethique animale. Y répondre est simple on ne peut pas cautionner l’exploitation animale parce qu’elle crée des emplois. On ne mesure pas la valeur éthique d’un travail parce qu’il permet à des familles de vivre. Les champs de coton aussi faisaient travailler des gens, les guerres font fonctionner l’industrie de l’armement, les bourreaux ont aussi des factures à payer, etc. Toutes les évolutions sociétales ont impliqué la disparition de certains métiers. L’essor du végétarisme et du véganisme ouvre au contraire la voie au développement d’alternatives, de nouvelles cultures et donc de nouveaux emplois. Il n’y aura pas plus de chômage, il y aura des activités différentes qui, à n’en pas douter, seront également plus respectueuses des êtres humains et de la planète. Il faut savoir que la plupart de la viande qui est consommée en France et dans le monde est issue de l’industrie de masse. On donne rarement son argent au boucher du coin ou au petit éleveur sympa – un argument souvent avancé concernant le foie gras. En passant par des AMAP ou des coopératives, c’est déjà mieux. Et mieux c’est préférable à rien du tout. Nous ne serons jamais tous végétariens mais il est clair, que les habitudes alimentaires des uns et des autres tendent à changer et à se végétaliser davantage par la force des choses on met de plus en plus à jour ce qui se passe dans les élevages industriels et les abattoirs, les problèmes sanitaires, l’impact de la consommation d’animaux et de produits animaux sur la santé et sur l’environnement, etc. Ce changement devrait-il être évité au prétexte que l’état actuel des choses crée de l’emploi – et il faut voir quels genres d’emplois, si vous avez un peu de temps lisez ce témoignage d’une étudiante en médecine vétérinaire qui a fait un stage dans un abattoir ? En réduisant ou en supprimant notre consommation d’animaux et de produits animaux, on pousse les industriels à s’adapter ainsi qu’à ralentir la cadence, laissant peut-être plus de place au respect des animaux dans les élevages et les abattoirs – je précise que je suis pour la fermeture des abattoirs mais que je suis pragmatique et ai conscience que le changement ne se fera pas du jour au lendemain. Moins de demandes pour la viande et plus d’offres pour les alternatives végétales tout le monde y gagnera, vous verrez. Crédit photo René Visser 7. Parce que le soja est mauvais pour la santé et déforeste C’est vrai, le soja participe à la déforestation. Un rapport de WWF montre que 90 % des importations de soja en France depuis le Brésil et l’Argentine le sont pour l’alimentation bovine et comme la consommation de viande va en s’accroissant, la culture du soja – qui a doublée en 10 ans – grignote toujours un peu plus les terres de la forêt d’Amazonie. La France est le troisième importateur mondial de soja brésilien. Et vous l’avez compris, ce n’est pas pour nourrir les végéta*iens. Par conséquent, si l’on a vraiment envie de ne pas [trop] participer à la déforestation, le mieux est justement de réduire sa consommation de viande voire de ne plus en manger du tout. Des marques végétariennes – comme Soy – sont souvent transparentes sur la provenance de leur soja qui est issu de l’agriculture biologique dans le Sud-Ouest de la France la plupart du temps. Quant à dire que le soja est mauvais pour la santé, les études se contredisent et démêler le vrai du faux, me semble très compliqué – encore une fois, je ne suis pas spécialiste mais cet article démonte à peu près tout ce que l’on peut entendre de mal au sujet du soja. On incrimine cette plante en particulier car elle contient des phyto-œstrogènes qui pourraient perturber le cycle menstruel ou pire, provoquer des cancers ; mais beaucoup d’autres plantes en contiennent aussi comme les graines de lin, de sésame, les cacahuètes, etc. Il faut relativiser. Si le soja contient certes des œstrogènes, les produits animaux crèvent le plafond hormonalement parlant. Par ailleurs, cette plante a de nombreuses vertus et il semblerait que l’on tape un peu trop gratuitement sur elle. Allez savoir pourquoi… Mon conseil ? Comme pour tout, la modération est votre meilleure amie. Crédit photo Denis Dumoulin 8. Parce que c’est bon un steak bien saignant Une provocation pure et simple que de nombreux végéta*iens ont dû au moins entendre une fois depuis qu’ils ne mangent rien d’autre que du quinoa et des lentilles – bah c’est vrai, quoi d’autre ? C’est l’argument du pauvre par excellence. Pourquoi certains omnivores se sentent-ils toujours obligés, à un moment donné, de dire ah nan mais moi, la viande, j’aime trop ça. Rien que d’en parler, j’ai envie d’un poulet grillé. Nul besoin d’avoir fait l’ENS pour comprendre que les végéta*iens dérangent et que la tentation de les dénigrer est très forte – même lorsque les intéressés n’ont pas ouvert la bouche. Une ou plusieurs raisons à cela ? Dans notre société, la plupart du temps, on devient végéta*ien étant donné que la norme et l’habitude acquise est de manger de la viande/des produits animaux. La majorité d’entre nous mange selon cette norme sans jamais y avoir vraiment réfléchi et est resté fidèle à ce que l’on nous a imposé depuis notre plus jeune âge par conditionnement. Le végéta*ien fait un travail sur lui-même pour se déconditionner et remettre en question tout ce qu’il croyait vrai jusque là. Ce déconditionnement peut avoir plusieurs points de départs l’éthique animale, la santé, l’écologie, etc. On peut donc imaginer que si le végéta*ien est la cible facile de railleries, c’est parce qu’il nous met face à nos propres contradictions et face à ce triste constat en mangeant de la viande, je suis complice de la mise à mort d’un animal que je serai à 95 % incapable de tuer moi-même. Le végéta*ien ne nous renvoie pas une belle image de nous – malgré lui la plupart du temps – et notre réponse est une réaction psychologique assez classique le dénigrement de l’autre et la réaffirmation de ses goûts pour ne pas avoir à se remettre en question et pour maintenir la perception que nous avons de nous-mêmes. Un mécanisme de protection banal qui ne fait pas avancer. Manger est un acte profondément social et intimement lié à nos histoires personnelles respectives le bœuf bourguignon de notre grand-mère, les barbecues d’été en famille, le Big Mac post-soirée, l’odeur du poulet grillé dans les rues les jours de marché, etc. Oui, tout ça, c’est bon mais nous ne pouvons pas laisser nos papilles dicter notre conduite. Il y a mille choses à découvrir dans l’alimentation végétale, mille traditions à créer et mille souvenirs à inventer sans arrière-goût de cruauté. Crédit photo Stéfane Gautier 9. Parce que l’homme de Neandertal mangeait de la viande Pouvons-nous rappeler un instant en quelle année nous sommes ? 2016… 2016 après Jésus-Christ, c’est juste ? Voici l’alibi historique, le plus anti-progrès qui soit, car justifier nos comportements modernes en nous référant à l’homme préhistorique, on a rarement vu position plus conservatrice. L’eau a coulé sous les ponts quand même depuis nos premiers ancêtres. D’ailleurs, il est intéressant de noter que les Australopithèques, il y a un peu plus de 3 millions d’années, mangeaient essentiellement des plantes et des racines, à l’occasion des insectes et des petits animaux. Nous sommes des cueilleurs avant d’être des opportunistes charognards – coucou l’Homo habilis. La chasse n’est arrivée qu’avec l’Homo erectus – ceux qui ont découvert le feu qui a servi certes à cuire la viande mais aussi les céréales qui étaient peu consommées jusque là – et c’est finalement l’homme de Neandertal qui remporte la palme du carnivorisme. Pourquoi ? Tout simplement car dans les régions où il vivait, les végétaux poussaient difficilement. Il a donc bien fallu s’adapter. Puis avec le néolithique, l’homme est devenu pleinement chasseur-cueilleur en se sédentarisant, en cultivant les terres, en domestiquant certains animaux, puis en inventant des outils pour chasser. Doit-on pour autant s’appuyer sur nos plus proches ancêtres pour donner du crédit à l’industrie agro-alimentaire moderne – si on va par là, on a aussi eu des ancêtres cannibales, on y revient à l’anthropophagie, on y revient ? Vivons-nous à une époque où manger de la viande relève d’une question de survie – parce qu’il n’y a rien d’autre à notre disposition ? D’aucuns diront – avec l’appui de certaines recherches de paléo-anthropologues – que la consommation de viande a permis un meilleur développement de notre cerveau. Cela reste une hypothèse car ce dernier fonctionne essentiellement grâce au glucose contenu dans les sucres lents, donc dans les végétaux. Par ailleurs, le cerveau de l’homme de Neandertal était 40 % plus gros que le nôtre N. B. un cerveau plus gros n’est pas gage d’une plus grande intelligence, hein. On estime qu’il s’est développé également avec la bipédie et l’apparition du langage articulé entre autres choses. Pour les curieux, vous trouverez plus d’informations ici. Quoiqu’il en soit, la consommation de viande restait étroitement liée aux zones où vivaient les hominidés dans les zones les plus chaudes et ensoleillées du globe, leur alimentation était au 3/4 composée de végétaux ; dans les zones les plus froides, beaucoup moins. Pourrions-nous reprocher aux Inuits de manger en grande partie du poisson ? C’est la simple adaptation à son environnement si chère à Darwin, une adaptation que nous ne pouvons plus revendiquer dans le sens où nous avons aujourd’hui, tous les moyens à notre disposition pour nourrir tout le monde correctement et sans produits animaux. Pour achever de vous convaincre, je citerai Matthieu Ricard dans son Plaidoyer pour les animaux La civilisation consiste à passer de la barbarie à l’humanité, de l’esclavagisme à la liberté individuelle, du cannibalisme au respect de l’autre, mais aussi de l’exploitation sans limite des animaux au respect de tous les êtres sensibles . Pas mieux. Crédit photo Tosaphon C 10. Parce que chacun fait-fait-fait, c’qui lui plaît-plaît-plaît Sans provocation ni condescendance, ceci est la défense et la définition de la liberté d’un enfant de 8 ans. Ce relativisme moral pourrait sembler être une attitude positive de tolérance mais en réalité, il s’agit juste de se conformer à ce qui est socialement acceptable et légal. Le chacun fait comme il veut » ne fonctionne pas quand on parle de meurtres, de viols, de maltraitance infantile, d’incitation à la haine et tout simplement, quand ce que j’ai envie de faire signifie enfreindre la loi. Mais les lois sont-elles toujours bonnes ? rangez vos calculettes et vos trousses, vous avez 4 heures Imaginez un peu si dans les combats passés des opprimés, tout le monde avait réagi ainsi. Laisse-moi battre à l’envi mon esclave, j’ai le droit, personne ne me l’interdit, je fais ce que je veux à partir du moment où c’est autorisé. Qu’il s’agisse de l’esclavagisme, de la ségrégation raciale, des droits des femmes, d’oppositions à des guerres, à la violence envers certains peuples ; que l’on parle de Martin Luther King ou de Gandhi, il a bien fallu qu’un jour, une personne sorte de la masse pour dire non – et dire non au relativisme moral. Ici, avec le cas des animaux, on ajoute à la complexité de la tâche qui consiste à les défendre une donnée non-négligeable ils ne parlent pas et ne s’élèveront jamais contre nous. Nous sommes responsables d’eux. Tous responsables du traitement qui est aujourd’hui le leur et cette responsabilité commence par le choix de ce que l’on met dans notre assiette. Comme me le disait récemment une personne sage et badine de mon entourage choisir ou pas de manger des animaux, ce n’est pas comme croire ou non en l’astrologie. Les répercussions ne sont pas exactement les mêmes. Alors bien-sûr, il ne s’agit pas de faire du prosélytisme mais plutôt que l’on se rende compte de la responsabilité qui est la nôtre envers les animaux et pour être les membres d’une espèce qui mérite sincèrement son qualificatif d’intelligente. Je vous reparlerai donc de Hans Jonas et de son Principe responsabilité dans lequel il affirme que nous avons un devoir moral envers la planète et les générations futures. S’occuper des animaux, ce n’est pas moins s’occuper des humains mais c’est s’en occuper mieux. Tout est lié la misère humaine, les ressources que nous épuisons, l’exploitation animale, les catastrophes climatiques, etc. Arrêtons de penser que nous ne sommes que des individualités – sale petite habitude occidentale – et permettons-nous de croire qu’en changeant ensemble, progressivement et à notre rythme, nos habitudes de consommation, on pourra changer le monde. C’est peut-être naïf écrit comme ça, mais je crois de plus en plus que c’est possible. Elie Wiesel, philosophe et Prix Nobel de la paix en 1986, écrivait La neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime. Le silence encourage celui qui tourmente, jamais celui qui est tourmenté . Ne soyons pas égoïstes, ne fermons plus les yeux et ne pensons pas que l’on fait toujours ce que l’on veut dans la vie. Crédit photo Roeselien Raimond Soyons des empêcheurs de tourner en rond et remettons les modèles traditionnels en question pour aller vers une société plus juste et bienveillante où les animaux feraient partie de notre sphère de considération morale. Vaste programme, n’est-ce pas ? Mais ça ne se fera pas sans vous. J’espère du fond de mon petit cœur que cet article aura résonné dans le vôtre que vous soyez omnivore, végétarien, végétalien ou vegan – et dans votre cerveau surtout parce que le cœur, oui, mais on a jamais résolu une équation avec. N’hésitez pas à prendre la parole dans les commentaires c’est un espace qui vous appartient et je suis entièrement disposée à discuter avec vous, à revenir sur des points qui n’auraient pas été clairs, etc. Il est aussi fait pour être partagé afin de ne plus entendre – ou moins en tout cas – que c’est la loi de la nature, que l’on est fait pour manger de la viande et que chacun fait ce qu’il veut. Et si le changement vers une alimentation plus respectueuse des animaux vous tente mais que vous ne savez pas par où commencer, pensez à rejoindre le groupe Un pas après l’autre que j’ai crée il y a près d’un an et où règne une ambiance bienveillante dont je suis assez fière ! Passez une belle journée et à bientôt
etles contre arguments des partisans et des adversaires du végétarisme de façon suffisamment explicite pour fixer les enjeux et les perspectives de cette pratique. D'ores et déjà on peut ramener ces arguments à la justification d'un mode de vie marqué par une quête du sacré et le respect de tout être vivant ainsi que par une conception particulière des rapports de l'homme et de l
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021. Ma première année de végétarisme s'achevant, j'ai décidé de relever quelques observations effectuées au quotidien et de les présenter ici. Bien évidemment, je sais qu'il me sera reproché très exactement ce qui est reproché aux autres individus défendant ce type d'alimentation. On me dira par exemple que vanter le végétarisme c'est imposer son mode de vie. Vivre et laisser vivre », diront probablement quelques-uns de ces individus en oubliant que c'est précisément le but du végétarisme qui n'est rien d'autre qu'une alimentation qui laisse vivre au lieu de tuer. Mais assez d'anticipations, voici les quelques l'image essentialisée du végétarien ou de la végétarienne typique telle qu'elle est souvent médiatisée ou parodiée renvoie souvent à des clichés ésotériques zen ». D'une façon, l'image des personnes végétariennes est celle du hippie petit-bourgeois spirituel » qui aurait choisi de ne plus s'alimenter de viande pour une raison métaphysique quelconque. Dans les faits ce genre d'individu est assez minoritaire même s'il est vrai qu'il est facile à remarquer. À l'inverse l'alimentation végétarienne est souvent adoptée pour des motifs rationnels évidents. Le fait que l'industrie carnée soit l'une des plus polluantes pour les rivières, qu'elle produise plus de gaz à effets de serre que le domaine des transports ou encore qu'elle soit une source de souffrance incommensurable n'en sont que quelques dans la plupart des situations sociales où se regroupent autour d'une table des personnes végétariennes et d'autres qui ne le sont pas, le simple fait que le sujet soit évoqué provoque une friction. Pourtant, les végétariens ne mentionnent généralement leur type d'alimentation que pour éviter des malentendus tels que la présence d'un menu carné sans alternative. D'une certaine manière, la situation peut être comparée à celle qui aurait lieu si une personne affirmait souffrir d'une allergie quelconque. Cependant, dans ce cas la réponse est compréhensive alors que dans l'autre elle est assez souvent négative. Comme si un tabou alimentaire venait d'être transgressé. Dans les non-dits s'exprime la plupart du temps une sorte de reproche contre l' intransigeance » végétarienne. D'où vient cette réprobation? Probablement du fait qu'encore aujourd'hui, le choix végétarien est considéré comme une diète, un régime semblable aux autres, alors que dans les faits c'est plutôt d'un choix éthique qu'il est les arguments opposés à l'alimentation végétarienne procèdent trop souvent de la stratégie du déni plutôt que l'argumentation rationnelle. En effet, que valent des arguments tels que manger de la viande c'est naturel, certains animaux en mangent d'autres », l'alimentation végétarienne néglige un groupe alimentaire » ou encore l'évolution nous a permis de manger de la viande pour une raison »? En réalité ces objections ne valent rien du tout puisque la preuve est donnée chaque jour par le fait que des plusieurs milliers d'individus vivent très bien avec ce type d'alimentation. Mieux encore, les statistiques sur ce sujet révèlent que l'espérance de vie moyenne des personnes végétariennes est plus élevée que celle des personnes à régime carné. Toutefois cela importe peu parce que bien souvent les individus qui amènent ces arguments savent bien qu'au fond ils ne tentent que de justifier une préférence alimentaire en niant les conséquences de somme, une année de végétarisme m'a permis de constater un mécanisme fort intéressant qui œuvre parfois chez l'être humain la stratégie du déni. Ses engrenages sont simples et peuvent facilement être expliqués. Tout d'abord, la personne crée un cordon sanitaire entre elle et l'information qu'elle tente de se cacher. Cette frontière commence par l'humour et la parodie. Rire crée une distance par rapport à l'objet du déni. Ensuite s'installe une phase de relativisation dans laquelle le but est de mettre artificiellement sur un pied d'égalité deux postures ressenties comme inéquivalentes sur le plan éthique. Finalement, le procédé de la rationalisation sert de casemate si la personne croit nécessaire de protéger sa négation. Cette rationalisation, loin de coïncider avec le procédé de raisonnement logique, consiste plutôt en une sorte de vernis qui vient s'appliquer à rendre plus acceptable un préjugé AUSSI SUR LE HUFFPOST12 aliments pour faire le plein d’énergie si vous êtes végétarien ou végétalienBefore You GoPopular in the CommunityCet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support
Levégétalisme, est un régime alimentaire qui, comme le régime végétarien, exclut toute chair animale mais qui rejette également la consommation de ce que les animaux produisent, comme les œufs, le lait, le miel, etc. Vous comprenez maintenant qu’un vrai végétarien ne mange pas de poisson puisque c’est de la chair animal.
Un régime végétarien ne signifie pas forcément une alimentation saine, mettent en garde des chercheurs américains. De fait, les personnes qui excluent la viande de leur alimentation mais ne choisissent pas les bons aliments d'origine végétale sont tout autant exposées au risque de maladie études ont montré que le régime végétarien et le régime méditerranéen préservaient la santé cardiovasculaire, en excluant la viande rouge et favorisant les fruits, légumes et si une alimentation végétarienne doit être bien équilibrée pour éviter les carences, il est d'autant plus primordial de bien choisir les produits végétaux qui la composent. Au risque d'être également exposé à un risque pour le cœur et les artères, explique une nouvelle étude de chercheurs de la Harvard Chan School of Public Health. Celle-ci affirme en effet que tous les régimes végétariens ne se valent pas si les aliments choisis sont de mauvaise qualité chercheurs ont suivi adultes sur deux décennies et ont constaté que ceux qui avaient adhéré à un régime végétarien riche en aliments sains, tels que des céréales complètes, des fruits, des légumes, des noix et des légumineuses, présentaient un risque de maladie cardiaque nettement plus faible que les personnes dont le régime végétarien incluait des aliments moins sains, comme des céréales raffinées, des bonbons et des qualité des aliments, l'élément à prendre en compteDe fait, jusqu'ici, les études faisant la comparaison entre une alimentation végétarienne et celle incluant de la viande traitaient tous les aliments d'origine végétale de façon égale, même si certains sont de mauvaise qualité et donc associés à un risque de maladie cardiaque. Pour surmonter cette limite, les chercheurs ont créé trois versions d'un régime premier est un régime global qui a mis l'accent sur la consommation d'aliments de type végétal et réduit l'apport en viande, sans complètement l'éliminer. Le deuxième est un régime végétarien qui a mis l'accent sur l'apport d'aliments de type végétal sains tels que les céréales entières, les fruits et les légumes. Enfin, le troisième est un régime qui a mis l'accent sur la consommation de végétaux mais sous forme transformée, comme des céréales les participants atteints de cancer et d'une maladie coronarienne ont été exclus, tout comme ceux ayant vécu un AVC. Au cours de la période de suivi, 8631 participants ont développé une maladie coronarienne. Dans l'ensemble, l'adhésion à un régime végétarien a été associée à un risque moins élevé de maladie cardiaque. Ce fut particulièrement le cas pour les personnes dont l'alimentation correspondait le plus au régime numéro revanche, un régime végétarien qui a mis l'accent sur des aliments peu sains boissons sucrées, grains raffinés, pommes de terre, bonbons a provoqué l'effet inverse. "Il est évident qu'il existe une grande variation dans la qualité nutritionnelle des aliments végétaux, ce qui rend cruciale la prise en compte de la qualité des aliments dans un régime végétarien", expliquent les exclure la viande?Quant au premier type de régime alimentaire, tout est dans la nuance. Les personnes qui ont suivi une alimentation saine à base de végétaux, même si elle incluait des aliments d'origine animale, étaient moins susceptibles de mourir pendant la période de l'étude que celles qui suivaient un régime alimentaire sans viande, mais peu sain, car comprenant beaucoup d'aliments clair, l'élimination de la viande ne conduit pas nécessairement à un régime alimentaire plus sain pour le cœur, si ce qu'il reste dans l'assiette sont les aliments de faibles qualités nutritionnelles. Le tout est donc de savoir choisir des végétaux de qualité, sous la forme la plus brute possible. "L'étude est encourageante dans le sens où vous n'avez pas à éliminer complètement la viande de votre alimentation pour avoir un cœur en bonne santé", concluent les le sujet des maladies cardiovasculaires, maladies les plus meurtrières dans le monde, l'Organisation mondiale de la santé indique que le meilleur moyen de prévenir ce risque repose sur "une consommation réduite de graisses saturées et trans, et une consommation suffisante d’acides gras polyinsaturés, de fruits et de légumes et une alimentation plus pauvre en sel." Sans oublier de combiner une alimentation équilibrée avec la pratique régulière d'une activité physique.