Jen’ai jamais recommencé depuis : cet homme m’a donné une image de moi négative, comme si j’étais une fille facile, qui allait tout accepter. Alors que ce soir, j’avais juste envie del'essentiel Samedi, Rodez a arraché le nul 2-2 dans les derniers instants de la partie contre Annecy à domicile, par l’intermédiaire du rentrant Depres. Un moindre mal au vu des nombreux errements défensifs et offensifs des Ruthénois lors de cette rencontre. Des points à corriger avant le match à Bastia de samedi 19 heures. Que retenir de ce deuxième match de Rodez à Paul-Lignon ? Sur le plan comptable, le Raf a remporté un point – son deuxième en quatre journées – lui permettant de se remettre un peu en marche après les deux revers subis contre Bordeaux à la maison 0-3 et Nîmes aux Costières 1-0. Sur le moment, le scénario complètement dingue de cette partie, avec le but inespéré de Clément Depres à la 90e minute, a rendu fou de joie les supporters ruthénois présents dans les tribunes, qui ont pu observer les deux premières réalisations aveyronnaises de la saison. Un très fort moment de liesse. Comment espérer mieux avec autant d’erreurs derrière ?Mais à froid, le constat n’est pas vraiment le même. Il est loin de n’y avoir que du positif à retenir de ce 2-2 contre le promu annécien. Parce qu’il était tout d’abord impossible pour les hommes de Laurent Peyrelade de moins bien commencer le match. En effet, dès la 12e seconde de jeu, l’arbitre de champ, Pierre Legat, a octroyé un penalty au FCA, suite à une sortie extrêmement mal maîtrisée et dangereuse du portier ruthénois, Sébastien Cibois, sur l’attaquant adverse, Kevin Farade. Il y a quand même mieux comme entame que de perdre 1-0 d’entrée… Pourtant, après avoir réussi à reprendre un peu le cours du jeu, Rodez est, à son tour, parvenu à obtenir un penalty à la 28e minute, en plus d’un " carton rouge sévère " pour Bissenty Mendy, selon Laurent Peyrelade. Bradley Danger, qui a parfaitement pris à contre-pied le gardien Florien Escales, a permis aux siens de revenir à 1 partout assez rapidement. Mais cela n’a duré qu’une minute… Sur l’engagement, Sahi, qui était déjà auteur du premier but, a remis Annecy devant au tableau d’affichage. Ce dernier a notamment profité d’une glissade de Serge-Philippe Raux-Yao au plus mauvais des endroits. " Il avait été très bon sur les trois premiers matches, donc on va mettre celui-là sur le compte de l’erreur de parcours ", a déclaré Laurent Peyrelade en conférence de presse à propos de la performance de son défenseur. Mais il n’est pas le seul fautif de l’action, puisque l’ensemble de l’effectif semblait encore avoir, à ce moment-là , la tête à la célébration de l’égalisation. " L’arbitre nous a mis dans de bonnes conditions, et on n’a pas su en profiter. Ça m’énerve. En prenant des buts d’enfants, tu ne peux pas espérer mieux. Je ne comprends pas comment on peut manquer de concentration comme ça. On est en professionnel. Ça m’insupporte. Il faut qu’on corrige ces choses-là . On ne peut pas se faire surprendre sur un ballon de 40 mètres, plein axe, dans une défense à trois. Ça n’existe pas dans le foot ça. Après, je ne vais pas prendre un joueur et taper sur l’autre ", a-t-il beaucoup mieux devantEn conférence, Laurent Peyrelade s’est également montré assez critique envers son secteur offensif, bien que le Raf ait marqué ses deux premiers buts de la saison. Il a notamment fait référence aux deux face-à -face manqués par Rémy Boissier contre Florian Escales en deuxième période "Je suis déçu par rapport au manque d’efficacité qu’on a eu devant. Des matches avec autant de situations, je pense qu’on n’en aura pas beaucoup".Depres "On doit faire mieux"Quelles émotions avez-vous eues après avoir marqué ce but de l’égalisation à la 90e minute ?J’étais content. Pour le travail que l’équipe a fait juste avant, je pense qu’on méritait quand même de marquer ce deuxième but. Très content pour le groupe. On marque un but dans le jeu. Je suis allé voir le banc, parce qu’on a beaucoup travaillé sur ce genre d’actions toute la semaine. Avec des profils comme Killian Corredor et Hatim Far, c’est plus facile pour eux de prendre des ballons au sol qu’en l’air, donc on avait travaillé jugez-vous la prestation du Raf sur ce match ?On doit faire mieux. On prend un but en début de match et on en prend un autre juste après l’avoir marqué. Ce sont des buts qui étaient évitables. La physionomie est peut-être bonne à la fin, mais quand on prend un peu de recul, on doit mieux faire dans ce match-là . Surtout chez nous, face à une équipe qui vient de plutôt la déception qui prédomine donc après ce match ?Sur le moment, c’est de la joie quand même d’être revenu, parce qu’on sauve les meubles. Quand on aura fait le travail de vidéo, on se dira "Non, on n’avait pas le droit de rater autant d’occasions, de prendre des buts comme ça". Tout le monde sait qu’on doit faire Paul-Lignon. Mi-temps M. agréable, pelouse en Danger 30e, Depres 90e.annecy Sahi 3e, 32e.Avertissementsn Rodez Cibois 1re, Chougrani 51e, Far 61e.n Annecy Bastian 20e, Temanfo 45e+2, Shamal 82e.Expulsionn Annecy Mendy 28e.Équipesn Rodez Cibois – Mouyokolo Depres, 59e, Raux-Yao, Chougrani Rajot, 79e – Senaya, Boissier, Danger, Ouammou Valerio, 80e, Abdallah Park, 69e – Far, Annecy Escales – Lajugie, Mendy, Jean – Testud, Pajot, Kashi, Phliponeau Temanfo, 33e, Bastian – Farade Bosetti, 4e, Rocchi, 75e, Sahi Shamal, 74e.4e journéeSaint-Etienne – Le Havre0 – 6Amiens – Bastia3 – 1Caen – Guingamp4 – 1Dijon – Nîmes2 – 1Laval – Metz3 – 3Niort – Paris FC2 – 1Pau – Sochaux0 – 3Rodez – Annecy2 – 2Valenciennes – Quevilly0 – 0Grenoble – Bordeaux Havre54121511Paris FC54121012Valenciennes54121-113Sochaux44112114Nîmes44112-115Grenoble43111-216Quevilly34031-117Rodez24022-418Pau24022-719Annecy14013-320Saint-Etienne-14022-7
Laissantune traînée blanche Comme seul souvenir de mon passage. J' entends le doux crépitement de l'eau Qui s'écoule devant mon bateau, Et le souffle léger du vent Qui s'engouffre dans les haubans. J' entends aussi ce calme lointain Qui m'envahit soudain, me rappelant Que je n'ai personne a qui parler. Chaque équipier est au pays des songes,Il y a des moments où tout laisser tomber est la seule option. Loin d’être un acte de lâcheté ou de reddition, faire ses valises et porter son regard sur l’horizon donne à voir une peau d’authentiques valeurs. Car au final, on se fatigue de soutenir un cœur brisé, de pleurer caché-e et mieux vaut partir avant que le vent emporte notre laisser tomber n’implique pas du tout d’oublier chaque chose vécue ou d’arracher les racines de notre identité, de nos liens. Il s’agit simplement de nous transformer. D’intégrer le passé, le présent et le désir d’un futur, dans un même être, dans une entité capable de se créer elle-même et non pas de se “recréer” dans la souffrance, dans la douleur, dans ce qui s’apparente à un château de sable sur la plage, qui se fait grignoter par l’océan, petit à certaine manière, nous avons tou-te-s déjà vécu ou nous vivrons un jour cette sensation. La sensation que ce qui nous entoure a perdu tout son sens quelque chose vient d’expirer. Il y a des gens qui ont le besoin pressant de vivre de nouvelles choses, alors que d’autres ressentent l’obligation urgente de s’éloigner de ce qui les entoure. Pour leur santé physique ou qu’il en soit, tout laisser tomber n’est pas facile. Dans notre équipage, la peur et l’incertitude nous accompagnent, et même si la tête nous dit “pars”, le cœur se sent incapable de fermer cette vous proposons ici de réfléchir à laisser tomber est aussi un acte de survieNous avons souvent parlé de ce sujet sur ce site les changements ne plaisent pas vraiment à notre cerveau. Un changement suppose un risque et donc un défi vis à vis de notre survie. Mais, il y a une situation où cet architecte interne d’émotions, d’instincts et de comportements nous rappelle à l’ un exemple ; nous traversons une période de stress très intense. Notre entourage très demandeur nous pousse jusqu’à une limite. Et nous, au lieu de gérer cette pression, nous nous laissons emporter dans cette marée de demandes incessantes. Un jour, au moment de prendre le métro pour aller au travail, nos pieds et notre esprit prennent un autre chemin. Nous commençons à marcher et à marcher, jusqu’à ce que, presque sans savoir comment, nous arrivions aux abords du centre urbain, là où n’habitent que le calme, le repos, l’ avons besoin de nous “échapper”. Notre instinct de survie prend tout d’un coup les rênes et nous offre ce qui peut le plus nous aider la distance et le silence. Notre cerveau n’aime pas les changements mais il faut savoir qu’il fera tout sont possible pour survivre, et cette invitation à “tout laisser tomber” se traduit en un besoin de “soin de soi”, que nous ne pouvons pas à présent de John Tierney. Ce journaliste du New York Times”a écrit un livre intitulé Force de volonté qui est devenu un best-seller. Il y décrit ses propres expériences avec le stress, l’anxiété et les pressions explique que la maîtrise de soi maintenue pendant longtemps peut finir par détruire. Vivre dans des situations oppressantes fait que tôt ou tard, on se fait rappeler à l’ordre notre cerveau donne un coup sur la table pour nous faire comprendre la chose suivante soit nous faisons un changement, soit nous perdons votre vie actuelle n’est pas votre véritable vie, partez à sa rechercheSi l’existence que vous menez aujourd’hui ne convient pas à vos puzzles intérieurs, partez. Si vous êtes un-e étranger-ère dans votre propre vie, partez à votre propre recherche. Si la réalité qui vous enveloppe aujourd’hui est habitée d’aiguilles, envolez-vous. Votre santé physique et émotionnelle vous en laisser tomber est quelque chose que l’on ne peut pas décider seul-e, c’est vrai. Il y a des personnes qui doivent faire beaucoup pour réaliser de petits changements et atteindre le bien-être. Cependant, parfois, les changements ponctuels ne sont pas suffisants. Ils ne soulagent pas, ils ne guérissent pas, ils ne réparent pas. Nous avons besoin de faire un pas plus grand pour mettre plus de distance entre nous et les critères qui nous définissaient auparavant. Nous allons à présent vous offrir certaines stratégies à propos desquelles clés pour chercher votre véritable vieLorsque nous laissons tout tomber, nous devons savoir pourquoi nous le faisons et quel est notre objectif. Car quand une personne a un “pour quoi”, elle pourra surmonter n’importe quel “comment”. Si vous favorisez un changement, vous le faites effectivement, pour être quelqu’un que vous voulez vraiment être quelqu’un d’heureux, quelqu’un qui prend les choses en mains, quelqu’un qui se donne une nouvelle opportunité pour être heureux. Quand nous traversons ces tsunamis émotionnels, il est nécessaire de réfléchir et de parler avec soi-même. La meilleure réponse sur ce que vous devez ou ne devez pas faire se trouve en vous. Tout laisser tomber, ce n’est pas s’échapper. C’est pour cela que vous devez bien expliquer à votre entourage pourquoi vous le faites. Affirmez-vous dans vos désirs et vos besoins. Prenez le contrôle de vos actes. Personne ne va vous assurer que ce changement se passera bien mais il peut être la meilleure chose de votre vie. Alors, vous devez gérer vos peurs et vos incertitudes. Comment ? En les transformant en rêves. Souvenez-vous, pour conclure, que notre unique objectif dans la vie, c’est de fleurir. Il est donc nécessaire de toujours rechercher les meilleurs endroits, car tous les décors ne sont pas sains pour nourrir nos racines.
C'est une expérience folle que vit Hélène Wouters, de Wervicq, pendant trois jours se mettre dans la peau d'une personne sans domicile fixe à Lille, du 22 au 24 août 2022. Par Anne-Sophie Hourdeaux Publié le 24 Août 22 à 754 Hélène Wouters, aide soignante à Tourcoing, a décidé de vivre trois jours et deux nuits dans la rue à Lille pour comprendre le sort des SDF et sensibiliser. ©AS Hourdeaux/Croix du NordC’est une expérience folle que vit Hélène Wouters, de Wervicq, pendant trois jours se mettre dans la peau d’une personne sans domicile fixe au centre-ville de Lille . Cette aide-soignante de Tourcoing a vécu seule avec un sac à dos, sans argent, ni nourriture, ni eau , du 22 au 24 août 2022. Son but sensibiliser au sort des SDF, et améliorer les choses. Nous l’avons rencontrée pendant cette expérience Wouters, souriante trentenaire, a préparé un sac à dos pour un voyage pas comme les autres trois jours à Lille sans eau, ni argent, ni nourriture, sans endroit où dormir. Je veux faire l’expérience de vivre comme un sans abri pendant quelques jours cet été… », dit-elle simplement. Il fallait oser ! Aide-soignante à l’hôpital Dron, elle a profité d’être en vacances pour tenter cette faisait longtemps qu’elle y pensait. Hélène est ce qu’on appelle un grand cœur » dès qu’elle peut, elle aide son prochain. Nous l’avions rencontrée lors de l’accueil des SDF au restaurant des Orchidées à Wattrelos début 2021. Elle a même déjà sorti de la rue deux personnes, à Tourcoing, en leur trouvant un logement et un travail !L’été, les associations fermentDepuis un an, elle participe aussi aux maraudes le vendredi soir à Lille avec l’association Cœur étoilé, qui assure des distributions de repas. C’est là qu’une personne à la rue lui a lancé dernièrement L’été, c’est dur quand t’es SDF, les associations ferment… » Hélène est révoltée. C’est pas normal de laisser les gens sans rien… »Ce lundi 22 août 2022, à 9h30, sa maman l’a déposée en voiture près du centre de Lille. Et elle reviendra la chercher mercredi 24 août vers 18 h. Mes enfants sont en vacances, ils ne sont pas au courant. Mes amis voulaient me retrouver à Lille pour me donner à manger, j’ai refusé… » Et elle ajoute Mais je n’ai pas peur ! »Mettre sa vie dans son sac à dos de 13 kgSon sac à dos fait 13 kilos. Je n’ai pas pris grand chose deux pantalons, deux pulls, un K-way, deux tee-shirts, des sous-vêtements pour deux jours, une serviette de toilette, un gel douche, un duvet, une paire de claquettes… » Hélène s’est posé une question en faisant son sac Si j’étais expulsée, je prendrais quoi avec moi ? » Pour pousser l’expérience au maximum, elle a choisi de ne prendre aucune nourriture, aucun argent, et surtout pas d’eau. Je me dis que beaucoup de sans abri n’ont absolument rien avec eux, alors je fais comme eux… »Vidéos en ce moment sur ActuElle a pris son téléphone portable et son chargeur, mais ne sait pas où elle peut le recharger. J’ai trouvé un espace à la gare où il y a des prises, mais elles ne fonctionnent pas toujours. Sinon, ce sera l’Accueil de jour de l’Abej rue Solférino. Ou au pire, je demanderai à un commerçant. » Côté papiers, elle a une photocopie de sa carte d’identité. C’est un SDF que je croise dans mes maraudes du vendredi qui m’a conseillé de faire ça, car il y a des vols dans la rue. »Elle constate Se balader avec un sac de 13 kg toute la journée par cette chaleur, alors que tu marches beaucoup, c’est difficile. Les SDF n’ont même pas ça, ils portent plutôt des cabas. Il faudrait des casiers fermés, des sortes de vestiaires, ce serait bien plus pratique… »Sur place, elle pensait retrouver une femme à la rue qu’elle connaît bien, Ninie. Mais impossible de la contacter. L’expérience à la rue, elle la vivra vraiment seule, dans tous les sens du terme. Les gens passent à côté de toi sans un regard. Un bonjour, c’est rare. Il y a beaucoup d’ignorance. Je me suis sentie très seule ».Elle décide de partager ses expériences, rencontres, réflexions en direct sur sa page Facebook. Dans son périple, elle va aussi à la rencontre des personnes à la rue, elle en connaît certaines, mais la plupart, non. Elles ont besoin de parler. »Manquer d’eau, le plus durLa première journée, Hélène a eu de l’eau vers 19 h ! C’est vraiment le plus dur, manquer d’eau. À Lille-centre, aucune fontaine potable ! C’est vraiment incompréhensible… » Elle n’arrive pas à mendier. Vraiment, je ne me vois pas faire ça, tendre la main ».Mais elle a pu compter sur de belles rencontres. Parfois, elle disait la vérité, son expérience pour sensibiliser, d’autres fois, elle se présentait comme quelqu’un qui venait d’être expulsé. Un monsieur m’a demandé si j’aimais la ville, il me prenait pour une touriste. Je me suis présentée comme quelqu’un nouvellement à la rue. Il m’a donné une petite bouteille d’eau, il est resté avec moi pendant 1 h 30, il m’a rassurée, m’a dit que je m’en sortirais… »Aller aux toilettes est une autre difficulté. Ceux du Mc Do Grand Place sont facilement accessibles… »La première nuit…Comment s’est passée sa première nuit ? Car c’est ce qu’elle redoutait évidemment le plus. Elle savait qu’il fallait à tout prix éviter la gare Lille-Flandres. J’ai essayé de dormir rue Solférino sur un pas de porte, devant un bar car je voulais rester dans des endroits fréquentés, ne pas être trop à l’écart. J’ai somnolé 2 heures, mais il y avait des personnes alcoolisées , je n’étais pas rassurée. Alors, j’ai marché… »Elle n’a pas pu expérimenter un autre conseil d’un SDF dormir en ôtant ses chaussures et en les cachant, car les chaussures sont volées ». Elles sont un bien précieux dans la le soir dehors, surtout quand on est une femme, est une épreuve. Je pense que beaucoup dorment le jour, et marchent la nuit… »Mardi matin, elle pense trouver un peu de réconfort, café et douche, à l’accueil du Secours populaire à Lille-Fives. Un SDF m’avait dit que c’était possible, qu’il y avait la file d’attente… » Elle ne peut pas prendre le métro, sans titre de transport, alors c’est 40 minutes de marche du centre de Lille, de bon sur place, c’est la déception. Elle a attendu longtemps, avant qu’on lui dise que ce site ne donnait pas de café ni ne disposait de douches ! Ils m’ont dit de fournir des papiers pour avoir 100 € de courses en les payant 13 euros. Mais ce n’est pas ce que je voulais… »Bredouille, elle repart au centre-ville, le ventre vide. Elle croit pouvoir se rendre à l’accueil de jour de l’Abej rue Solférino, mais le mardi, ce n’est ouvert actuellement que de 13h30 à 16 commerçants solidairesCe qui lui a été très utile, ce sont les initiatives de l’association La Cloche Les commerçants partenaires apposent sur leur vitrine un tract avec une cloche. Cela veut dire qu’on peut recharger son téléphone, avoir un café suspendu*, aller aux toilettes… C’est super ! »Un café offert Aux pains dorés rue Gambetta, et pouvoir charger son téléphone chez Sweet Flamingo rue Leblanc, voilà Hélène repartie avec le sourire. Il faudrait que ce genre de choses soit beaucoup plus développé chez les commerçants… et qu’on ait la liste de tous ces commerces qui aident. »Mardi soir, il y a la maraude des Restos du cœur, encore faut-il trouver où leur camionnette s’arrête. J’espère qu’ils auront assez de repas car un SDF m’a dit que la semaine dernière, il n’avait eu droit qu’à un demi café et un demi sandwich, car il y avait trop de monde… Evidemment, avec les associations qui arrêtent pendant deux mois… »Avoir des idées nouvelles pour aiderHélène sait qu’elle sortira grandie de cette expérience. Solidaire, elle l’était déjà avant. Alors qu’est-ce-que cela changera pour elle ? Je pourrais expérimenter ce qui ne va pas, les manques, les besoins des personnes à la rue. » Elle compte aller voir les commerçants du centre-ville après ses trois jours intenses. Je leur demanderai de faire des cafés suspendus, de donner leurs invendus chaque soir… » Il y a encore plein de choses à faire ! Elle ajoute Cela me donnera peut-être envie de changer de travail, devenir médiatrice sociale… » Parlez aux personnes à la rue, donnez-leur de l’eau »Elle veut aussi que cette action serve de sensibilisation auprès du grand public J’ai envie de dire aux gens parlez aux personnes à la rue, prenez de leurs nouvelles, donnez leur de l’eau, un sandwich, elles en ont besoin. On ne peut pas s’occuper de tout le malheur du monde, mais on peut s’occuper d’une personne. »Adopte un SDFElle a cette formule qui vient du cœur encore une fois Et si on lançait Adopte un SDF’ ? On va au resto avec lui régulièrement, on l’héberge même de temps en temps, pourquoi pas ? Moi, je vais le proposer à Ninie… »Et pour tous ceux qui la critiquent, elle lève les épaules et dit Eh bien, qu’ils fassent pareil que moi, et ils verront. » Elle aimerait d’ailleurs que d’autres vivent ce qu’elle a osé. Cela changerait le regard, et l’action des gens… »*Café suspendu consommation payée en double par un client précédent, pour l’offrir à une autre article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Lille Actu dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
Description: Tu dis que tu vois une pαrtie de elle en moi sα mαgαcepαrce que lα seule pαrtie de moi que j'vois en elle c'est mon point dαns sα fαce.
Iln’est qu’une vague dans l’océan. Tu n’as pas à t’en préoccuper. Il n’y a rien dans lequel tu dois te laisser prendre. Rien dans lequel tu pourrais te noyer. Il ne mérite pas d’avoir un rôle dans ton histoire. Il ne mérite pas d’avoir une place. Il ne mérite pas d’avoir un morceau de ton cœur, parce qu’il n’a